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Iran-Irak : 1 665 chefs de tribus de 13 provinces d’Irak condamnent les complots contre l’OMPI

dont ils considèrent les membres comme réfugiés politiques et citoyens irakiens honoraires 

CNRI – 1 665 chefs de tribus irakiens, dont 164 haut dirigeants de Bagdad, Bassora, Qadessieh, Zeqar, Diyala, Salaheddine, Kirkuk, al-Anbar, Neinawa, Mossana, Karbala, Najaf et Babel ont signé une déclaration condamnant l’ingérence du régime iranien en Irak. Ils ont dénoncé les restrictions inhumaines imposées aux résidents de la Cité d’Achraf, les membres de l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), comme un signe de soumission au régime en Iran. Ils ont qualifié les membres de l’OMPI de réfugiés politiques, citoyens honoraires et membres de leur société tribale en Irak.  

Voici le texte de la déclaration :

“Pendant vingt ans, les membres de l’OMPI ont vécu en paix et dans la tranquillité dans notre société. Nous les considérons comme faisant partie de nos tribus. Ainsi donc toute remontrance ou infraction à leur encontre sera dirigée contre nous. Il est de notre responsabilité de défendre constamment leurs vies et leurs biens. La déclaration de solidarité signée par 5,2 millions de citoyens irakiens en atteste.

C’est un pacte passé avec l’OMPI que tant que leur pays ne sera pas libéré du régime des mollahs, ce qui représente un facteur sous-jacent à la liberté du peuple irakien, ils seront considérés comme réfugiés politiques et citoyens irakiens honoraires.

Nous condamnons vivement les pressions inhumaines exercées sous n’importe quel prétexte sur les membres de l’OMPI en leur coupant la nourriture, le carburant, les médicaments et l’électricité. Nous considérons que cela revient à se plier aux ordres du régime iranien. Ces vingt dernières, l’OMPI a fourni aux habitants de la province de Diyali les services dont ils avaient besoin. Priver les résidents d’Achraf de leurs besoins élémentaires est un crime inacceptable aux yeux des Irakiens.

La société irakienne souffre avant tout d’actes criminels commis par divers organes de sécurité du régime iranien et de ses valets. Les agents du régime sont impliqués dans le meurtre, la terreur et l’envoi d’armes et de munitions, ainsi que l’incitation à la violence sectaire en Irak. Le degré de patriotisme de chacun en Irak se mesure par son opposition à l’ingérence et donc par son respect et son amitié avec les membres de l’OMPI”. 

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 18 novembre 2006