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  Iran – Exécution d’un prisonnier et amputation des doigts de la main d’un autre

 Iran – Exécution d’un prisonnier et amputation des doigts de la main d’un autre

Le dimanche 8 mai, dans la ville de Kermanchah (à l’ouest de l’Iran), les bourreaux du régime des mollahs ont pendu en public un jeune-homme accusé de vol armé. Le lendemain, dans la ville de Machhad (au nord-est de l’Iran) ils ont coupé les doigts de la main d’un prisonnier âgé de 39 ans et accusé de vol.

Modjtaba Maleki, le procureur général du régime des mollahs dans la province de Kermanchah a déclaré : « l’appareil judiciaire et les forces de l’ordre sont résolus à rétablir la sécurité et ils n’auront aucune clémence à l’égard des coupables. » (Agence Tasnim, liée à la force Qods des Gardiens de la révolution – 8 mai 2016)

Le régime des mollahs utilise ces châtiments barbares uniquement pour créer un climat de terreur dans la société afin de prévenir toute contestation populaire. Ali Khamenei a déclaré lors de sa rencontre du 8 mai avec les chefs des organes de répression : « La sécurité est notre priorité numéro un. Il faut que le périmètre d’action des forces de l’ordre soit élargi à toutes les villes et toutes les banlieues et jusqu’aux petits villages lointains. »

Le régime des mollahs – que les Iraniens appellent « le parrain de Daech » – condamne par des châtiments barbares de petits délinquants, alors que les dirigeants de ce régime détournent des sommes astronomiques et accumulent des fortunes colossales, en ruinant l’économie du pays. La majorité des Iraniens vivent sous le seuil de pauvreté et ne peuvent pas subvenir aux besoins élémentaires de leurs familles. De l’aveu même des fonctionnaires du régime, 70% des Iraniens vivent sous le seuil de pauvreté et le salaire de base des ouvriers est largement en deçà du seuil de pauvreté.

Alors que des individus accusés de petits délits sont condamnés à mort ou à des amputations des doigts de la main, Ali Laridjani, le chef du parlement des mollahs a déclaré le 10 mai : « La valeur des produits de contrebande importés chaque année en Iran dépasse les 20 milliards de dollars. Aucune usine ne peut concurrencer cette contrebande qui est très préjudiciables pour les industries dans le pays. »

Or, tous les réseaux de contrebande en Iran sont entièrement contrôlés par Khamenei, par les chefs des pasdaran et par les autres dirigeants du régime des mollahs.

Le Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 10 mai 2016