Durcissement de la répression par crainte du développement des protestations
CNRI – Le régime inhumain des mollahs a procédé le 9 novembre à l’exécution collective de cinq détenus. Le 5 novembre, il a pendu un autre prisonnier à la prison centrale d’Ispahan. Le jour même, 4 prisonniers étaient pendus dans deux points de la ville de Tabass (nord-est de l’Iran).
Ces mesures entrent dans le cadre d’un plan de répression pour accentuer le climat de terreur. A la suite du plan de « renforcement de la sécurité des quartiers de la capitale » dans 2000 points de Téhéran, Sajedinia, le chef des forces de sécurité du Grand Téhéran a annoncé l’arrestation en une seule journée d’une centaine de jeunes âgés de 19 à 30 ans. « Nous avons repéré 400 autres individus pour les arrêter (…) les individus arrêtés seront exhibés dans les quartiers pour servir de leçons aux autres », a-t-il dit. (Presse officielle, 2 novembre)
A Oroumieh (nord-ouest de l’Iran), le chef de la police de la sécurité publique a annoncé qu’au premier semestre de cette année 3.829 personnes ont été arrêtées pour notamment « participation à des réunions mixtes et trafic d’antennes satellites ». Il a affirmé que le but de ces arrestations était de servir de leçon aux autres.
Le régime aux abois ne peut se maintenir un jour sans exécution, torture et répression, est effrayé par le développement des protestations, surtout avec les conséquences de son plan de coupure de subventions. Or les exécutions, la répression, et les châtiments inhumains renforcent la volonté populaire de combattre le fascisme religieux.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 10 novembre 2010