vendredi, mars 29, 2024

Iran: 6 jeunes pendus en trois jours

La Résistance iranienne demande l’envoi du dossier des droits de l’homme du régime
au Conseil de sécurité et que ses dirigeants comparaissent devant un tribunal international

Pendaisons collectives en IranCNRI, 21 décembre – Selon l’agence de presse Fars, trois jeunes ont été pendus à Sabzevar (nord-est de l’Iran) hier. Deux d’entre eux avaient 25 ans et un autre 21 ans. Une des victimes était accusée d’avoir injurié un membre des forces de sécurité. De même le 18 décembre, ISNA a rapporté que deux jeunes nommés Mohsen et Ali Babaipour ont été pendus à la prison d’Evine de Téhéran pendant qu’un autre homme était pendu en public à Téhéran.

Ces exécutions ont eu lieu deux jours à peine après que l’Assemblée générale de l’ONU ait adopté une résolution le 16 décembre condamnant Téhéran pour ses violations brutales des droits de l’homme, y compris de nombreuses exécutions de mineurs. 
La présidence de l’Union européenne hier a publié une déclaration sur sa préoccupation face à la dégradation de la situation des droits de l’homme en Iran : “L’UE est gravement préoccupée par le fait que la situation des droits de l’homme en Iran ne se soit pas améliorée de manière significative ces dernières années et a empiré dans beaucoup de domaine. L’usage de la peine de mort est fréquent, y compris pour des délits mineurs, et les exécutions sont souvent effectuées en public. ” La présidence de l’UE a ajouté que « l’Iran a exécuté davantage d’enfants délinquants en 2005 que dans les années passées récentes. La liberté d’expression est toujours sévèrement restreinte ; la censure de l’Internet et de la presse est largement répandue. »
La Résistance iranienne souligne une fois de plus la nécessité d’envoyer au Conseil de Sécurité de l’ONU le bilan des droits de l’homme du fascisme religieux au pouvoir en Iran. La Résistance appelle aussi à faire comparaître les dirigeants du régime des mollahs en justice devant un tribunal international pour leurs crimes contre l’humanité. Les dirigeants du régime de Téhéran sont responsables du massacre de 120.000 prisonniers politiques et de la torture de 500.000 autres, de la répression brutale des femmes, des minorités ethniques et religieuses et de l’assassinat de milliers d’opposants iraniens et de ressortissants étrangers dans divers pays du monde. Ils doivent répondre de leurs crimes devant la justice.
Le régime religieux a ignoré 52 condamnations de l’Assemblée générale de l’ONU, de la commission des droits de l’homme et d’autres condamnations d’instances internationales. Il continue ses exécutions et ses châtiments médiévaux. Il est donc impératif que le bilan de ce régime soit envoyé au Conseil de Sécurité.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 21 décembre 2005