CNRI, 6janvier – La vague d’exécutions en Iran continue sans répit six mois après l’arrivée de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence de la dictature religieuse. La semaine dernière, les journaux gouvernementaux ont rapporté quatre exécutions et cinq peines de mort, dont une femme, prononcées par les tribunaux des mollahs.
Le journal Djavan a rapporté le 5 janvier que Majid Bagherzadeh, Amir Reza Sabihi et un Afghan, Gholamali Ahmadi, ont été pendus dans la matinée du 4 janvier à la prison d’Evine à Téhéran. L’agence de presse officielle IRNA a rapporté le 29 décembre qu’ Eskandar Meraji, 30 ans, a été pendu en public dans la ville d’Ilam dans l’ouest de l’Iran.
Kayhan a rapporté le 5 janvier que le système judiciaire criminel de ce régime a prononcé des peines de mort contre deux hommes et une femme à Ghazvine, dans le nord-est de l’Iran. Le quotidien Chargh a également rapporté le 3 janvier que la cour suprême du régime a confirmé la condamnation à mort d’un homme identifié par son prénom, Ali Reza. L’agence de presse du régime ISNA a rapporté le 2 janvier que la cour suprême avait aussi maintenu la peine de mort d’Ahmad Efati.
La Résistance iranienne condamne la montée sans précédent des exécutions en Iran depuis l’arrivée au pouvoir d’Ahmadinejad. Ces exécutions visent à intimider et à terroriser la population. La Résistance iranienne appelle à des mesures internationales urgentes pour stopper les exécutions, et appelle en particulier à envoyer le bilan de graves violations des droits de l’homme de ce régime au Conseil de Sécurité de l’ONU.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 6 janvier 2006
Le 6 janvier 2006

