jeudi, mars 28, 2024
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Graves conséquences des tempêtes de sable et de particules pour la santé publique en Iran

Avertissement de la Commission de la santé du CNRI

CNRI – Des informations venant de tout le pays suggèrent une propagation sans précédent de maladies dues à des tempêtes de particules et à la concentration trop importante de poussières dans l’air dans de grandes régions de l’Iran qui menacent la santé de millions de personnes. Des infections et des maladies respiratoires aiguës, l’obstruction des voies respiratoires, l’infection de l’oreille moyenne, le cancer du poumon, des maladies cardiovasculaires, des allergies et des réactions allergiques figurent au nombre des complications de cette situation désastreuse.

Les nourrissons, les enfants, les adolescents, les personnes âgées, les personnes souffrant d’asthme, de bronchite, de maladies cardiaques et les femmes enceintes sont doublement vulnérables aux tempêtes de particules et à la concentration de poussière qui ont coûté la vie à beaucoup de nos compatriotes. Les effets secondaires, comme les accidents dans le brouillard de poussière, font plus de victimes chez les personnes à faible revenu dans ces secteurs.

Les autorités du régime des mollahs essaient ostensiblement de faire porter la responsabilité de cette catastrophe aux conditions territoriales et aux pays voisins, et relient les particules et leurs conséquences, y compris leurs victimes et les maladies, à des facteurs extérieurs. Même dans de nombreux cas, ils les ont appelées ‘particules arabes’ ou ‘particules irakiennes’. La réalité est que l’origine du problème vient juste du fascisme religieux au pouvoir en Iran, qui n’a d’autre but que de maintenir sa domination honteuse et sont pillage des biens du peuple iranien. Le fait est que le régime est responsable de cette situation et que les maladies et la mortalité qu’elle entraine ont trois raisons spécifiques :

Premièrement : En 36 ans, les mollahs n’ont rien fait pour empêcher l’avancée des déserts. Or pour un pays comme l’Iran, qui compte de nombreux déserts à l’intérieur et est entouré de déserts à l’extérieur, prévenir leur extension et les repousser est une tâche urgente de souveraineté nationale.

Deuxièmement : Le régime des mollahs et ses autorités ont propagé les déserts en s’emparant et en détruisant forêts et espaces verts pour construire des institutions qui rapportent de l’argent, et en bâtissant des barrages inappropriés qui ne remplissent que les poches des mollahs. Par exemple, dans la province de Khouzistan, certains projets des industries pétrolières ont provoqué l’assèchement du fleuve Karoun et de grandes lagunes entrainant leur désertification. Cela a eu pour conséquences la destruction de l’agriculture et des pâturages, de la production animale et de la végétation.

Troisièmement : Le régime des mollahs n’a pas réussi à fournir un minimum d’installations de santé pour lutter contre les conséquences de ces tempêtes et de la poussière. Les complications ont rapidement tourné en maladies aiguës et graves. Cela fait partie de la situation médicale catastrophique de l’Iran sous le régime des mollahs qui nécessite en soi une étude à part.

Dans ces circonstances, le ministre de la Santé des mollahs dans une pure mise en scène est allé au gouvernorat de la province de Khouzistan pour y dire : « Tous ceux atteints de maladies respiratoires en raison de la poussière dans la province de Khouzistan peuvent consulter dans les services sociaux, publics et les hôpitaux privés de la compagnie pétrolière et seront soignés gratuitement. » Cette déclaration hypocrite intervient alors que ce phénomène n’est limité ni aux deux dernières semaines, ni à la province de Khouzistan.

Il s’agit d’une catastrophe qui, grâce aux mollahs, s’est étendue à de grandes parties de l’Iran. Selon le numéro 2 de l’organisation de la protection de l’environnement du régime, « en 2005, seulement trois provinces étaient touchées par le phénomène de particules. Or désormais, 23 autres provinces sont touchées. » La situation est devenue si critique que pour la première fois, la population de Khouzistan est aussi confrontée à ce problème en hiver. Jusqu’alors cela surgissait au printemps et en été.

Les mollahs criminels ont dépensé de vastes ressources du peuple iranien dans la prolifération nucléaire, la propagation du terrorisme et de l’intégrisme dans la région et dans le monde, où les ont détournées dans leurs comptes bancaires avec des pillages astronomiques. Tant que ce régime sera au pouvoir, ni les droits de l’homme ne s’amélioreront, ni le chômage et l’inflation ne seront sont réduits, ni la santé et l’environnement n’iront mieux. La seule solution est de renverser le fascisme religieux et d’instaurer la démocratie et la souveraineté populaire.

Les habitants d’Ahwaz se sont rassemblés à plusieurs reprises la semaine dernière pour protester contre l’indifférence du régime devant l’aggravation de la pollution de l’air dans la ville. Dans ces rassemblements, dont l’un devant le gouvernorat, malgré les menaces des forces répressives, les gens ont continué à protester dans la tempête de poussière et ont lancé des slogans contre le gouverneur, Rohani et Khamenei. Ils ont scandé en se moquant : « Mieux vaut mourir qu’avoir Khamenei pour chef. » Ces jours-ci, la concentration de poussière dans Ahwaz est 70 fois plus élevée que la limite permise. Beaucoup d’autres villes de la province de Khouzistan ont également dû fermer en raison de la gravité de la pollution de l’air et de la tempête de particules. De même, les agences de presse officielle font état d’une forte augmentation de la poussière dans les provinces de Lorestan, de Kermanchah, d’Ilam et d’Azerbaïdjan de l’ouest.

Commission de la Santé du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 14 février 2015