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Plus de 82.000 décès dus au coronavirus dans 347 villes d’Iran

  • Du 21 au 31 juillet, 1.500 malades du Covid-19 ont été admis dans le seul hôpital Khomeiny de Téhéran, et 310 sont décédés.
  • À Chiraz, ces 20 derniers jours, 15 à 20 personnes sont mortes par jour du coronavirus. Ce chiffre double au moins avec les décès de « covid-19 présumés »
  • La situation en Iran est bien pire qu’en février et mars. Tous les hôpitaux sont pleins et les médecins et infirmières sont fatigués
  • Le gouverneur de Kashmar : Le nombre de patients admis à l’hôpital Modaresse a été multiplié par 14.
  • L’hôpital de Yaftabad : les lits sont pleins depuis le 1er juillet. Nous avons chaque jour 15 patients aux urgences qui attendent d’être hospitalisés.
  • Babak Negahdari, conseiller de Qalibaf, président du Majlis des mollahs : « ces jours-ci, en plus du funeste coronavirus, nous devons aussi affronter le virus funeste de Tirana où chaque jour dans la capitale albanaise, ils s’assoient derrière leurs ordinateurs et bombardent les réseaux sociaux de mensonges.

L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK) a annoncé le 3 aout 2020, que le nombre de décès dus au coronavirus dans 347 villes d’Iran a malheureusement dépassé les 82.000. Le nombre de morts dans les provinces de Qom est de 4295, de Mazandaran 3825, de Guilan 3434, de Lorestan 3285, de Sistan-Baloutchistan 2561, d’Azerbaïdjan occidental 2447, d’Azerbaïdjan oriental 2395, de Fars 2200, de Golestan 2197, du Kurdistan 1650, de Hormozgan 1020, d’Ardebil 952 et de Markazi 925.

Essayant de se laver les mains de toute responsabilité dans cette crise, Saïd Namaki, ministre de la Santé du régime a déclaré au Majlis : « quand il y avait environ 30 morts par jour, j’ai écrit au guide suprême pour lui dire que les morts se monteraient à trois chiffres dans les semaines et les mois à venir. Les prévisions montrent qu’à l’automne, la probabilité que la grippe et le Covid-19 coïncident est de plus de 80%. » (Agence Fars, 2 aout)

Massoud Mardani du centre national de lutte contre le coronavirus (CNCL) a déclaré : « Actuellement, la situation en Iran est bien pire qu’en février et mars. Tous les hôpitaux sont pleins de malades du coronavirus et les médecins et infirmières sont fatigués (…) Début janvier une mutation chromosomique s’est produite dans le virus. De cette manière, le pouvoir de transmission de la maladie chez les personnes a augmenté de trois à neuf fois » (Asr-e-Iran2 août).

Babak Negahdari, conseiller de Qalibaf, président du Majlis des mollahs, n’a pas caché sa crainte face à la révélation des véritables dimensions de la tragédie du coronavirus, en disant : « ces jours-ci, en plus du funeste coronavirus, nous devons aussi affronter le virus funeste de Tirana où chaque jour dans la capitale de l’Albanie ils s’assoient derrière leurs ordinateurs et bombardent les réseaux sociaux de mensonges et de distorsions. » (Agence Fars, 12 août).

À Téhéran, le numéro 2 du centre national de lutte contre le coronavirus (CNLC) a déclaré : « Tous les hôpitaux publics, privés, caritatifs et semi-publics s’occupent actuellement du coronavirus. Même certains hôpitaux privés, comme l’hôpital Issar, n’acceptent que les malades du coronavirus. A Téhéran, la moitié des lits pour adultes en USI sont réservés au Covid-19, les deux tiers des malades du coronavirus sont admis dans les services normaux et un tiers dans les services spéciaux. » Le directeur de l’hôpital de Yaftabad, soulignant que les lits sont pleins depuis le 1er juillet, a déclaré: « Nous avons chaque jour 15 patients aux urgences qui attendent d’être hospitalisés. » (Site Javan, 3 aout). Le directeur de l’hôpital Zaïm Pakdasht a déclaré : « la propagation du coronavirus ces 10 derniers jours est débridée et avec la fermeture du service chirurgical et l’attribution complète de l’USI et de 70% des urgences aux patients du Covid-19, près de 80% de l’hôpital est affecté aux malades atteints de coronavirus. » (Agence Fars, 2 août).

Selon les médecins, du 21 au 31 juillet, 1.500 malades du Covid-19 ont été admis dans le seul hôpital Khomeiny de Téhéran, et 310 sont décédés. À l’hôpital Fayaz-Bakhch de Téhéran, le nombre de décès a atteint les 110 ces dernières semaines. Le personnel médical est très fatigué et épuisé, il a besoin d’un congé, mais ce n’est pas possible en raison du manque de nouveau personnel et du grand nombre de patients. À l’hôpital Amir Al-Momenine de Téhéran, tous les services sont remplis de malades du coronavirus. 57 des 250 membres du personnel de l’hôpital ont contracté le virus, et certains sont décédés. Il y a une grave pénurie d’infirmières. Chaque infirmière s’occupe d’au moins 3 patients en USI, ce qui représente un lourd travail. Le personnel médical est très mécontent et malgré le fait que leurs heures de travail sont très longues, il n’y a pas d’augmentation de salaire et leur salaire normal est difficilement versé.

À Dezfoul, selon le personnel médical de l’hôpital de Ganjavian, 40 malades du coronavirus sont décédés du 22 au 27 juillet, et le nombre de victimes dans cet hôpital a dépassé les 450 depuis le début de l’épidémie.

À Chiraz, selon les médecins, au cours des 20 derniers jours, 15 à 20 personnes sont mortes par jour du coronavirus, et le nombre total de victimes est d’au moins 350. Cela comprend les personnes dont le test est positif, ce chiffre double au moins avec les décès de « covid-19 présumés ». Le cimetière de la ville est en crise et son personnel travaille dur. La situation dans d’autres villes de la province de Fars telles que Kazeroun, Jahrom, Darab et Fassa est également critique et le nombre de morts y est très élevé, sans être pris en compte dans les chiffres de Chiraz. De nombreuses personnes meurent avant d’arriver à l’hôpital. Dans les villages, de nombreux morts sont enterrés dans des maisons et des cimetières éloignés, et ces chiffres ne sont enregistrés nulle part.

Au Khorassan-Razavi, le gouverneur de Kashmar a déclaré : « Le nombre de patients admis à l’hôpital de Modaresse a été multiplié par 14 par rapport au passé. » (Agence Mehr, 2 aout ).

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 3 aout 2020