vendredi, mars 29, 2024
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Maryam Radjavi demande la nomination d’un rapporteur spécial pour l’Iran

et le renvoi du dossier des droits de l’homme du régime iranien devant le Conseil de sécurité de l’ONU

CNRI – Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne s’est félicitée du rapport intermédiaire du Secrétaire général de l’ONU au Conseil des droits de l’homme sur les violations des droits humains en Iran. Elle espère que le Conseil adoptera une résolution vigoureuse pour condamner les exactions sauvages et systématiques en Iran et nommera un rapporteur spécial, que la Résistance iranienne appelle de ses vœux depuis des années. Elle demande aussi le renvoi du dossier des droits humains en Iran devant le Conseil de sécurité de l’ONU.

Mme Radjavi a demandé au Conseil de sécurité ainsi qu’à l’UE de prendre des sanctions contre les responsables des exactions. Le rapport intermédiaire publié ce 14 mars ne montre qu’une partie des crimes de ce régime durant la période examinée par le Secrétaire général de l’ONU, faisant cependant le silence sur un grand nombre de graves violations en Iran.

On peut citer à cet égard la répression sauvage des manifestations des 14 et 20 février et du 1er mars, les arrestations par milliers de manifestants, les arrestations de nombreux parents de membres de l’OMPI et de résidents du camp d’Achraf et leurs condamnations à mort ou à de lourdes peines de prison, le brouillage parasite des émetteurs satellites, la coupure ou des ralentissements du débit du réseau internet ou des téléphones portables, les pressions et les expulsions de journalistes étrangers ou encore les pressions et les menaces contre les familles des Achrafiens en Iran.

De plus ce rapport ne fait pas mention de la répression féroce des résidents du camp d’Achraf directement ou indirectement par le régime iranien, comme la torture psychologique des habitants au moyen de 210 haut-parleurs par des agents des services de renseignement des mollahs qui dure depuis 14 mois. Malgré toutes ses lacunes, ce rapport montre clairement que le régime des mollahs n’a aucune analogie avec le XXIe siècle et doit être banni de la communauté des nations.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 14 mars 2011