lundi, octobre 14, 2024
AccueilCommuniqués CNRICommuniqués CNRI :Droits humainsLa Résistance iranienne démasque les documents classifiés du système judiciaire du régime...

La Résistance iranienne démasque les documents classifiés du système judiciaire du régime – n ° 5

La Résistance iranienne démasque les documents classifiés du système judiciaire du régime - n ° 5
Selon les organisations pénitentiaires, 5197 personnes sont dans le couloir de la mort ou condamnées au Qissas (la loi du talion)
107 prisonniers sont condamnés à l’amputation, 51 condamnés à la lapidation et 60 condamnés à mort qui avaient moins de 18 ans au moment de l’infraction présumée en 2020
Ci-joint la liste des noms de 5370 prisonniers condamnés à mort et châtiment dans les prisons du régime des mollahs, y compris de nombreux cas de placement des cas politiques parmi les crimes ordinaires

• Actuellement, il y a plus de 48000 détenus « non-résolus » et en « phase d’enquête » par des agences telles que la Force de sécurité de l’État (SSF) et le Ministère de Renseignements et de la Sécurité (MOIS).
• Un exemple des « sensibilités impératives » que l’organisation pénitentiaire du régime des mollahs doit prendre en compte : « Propagande extensive et ciblée concernant les mouvements de protestation dans les prisons iraniennes, y compris le cas du quartier 350 du centre de détention d’Evin. »
• 5398 détenus « ressortissants étrangers ».

La Résistance iranienne démasque les documents classifiés du système judiciaire du régime - n ° 5

Document n° 1 (organisation pénitentiaire):
Sur la base de ce document intitulé « Quelques causes d’insécurité dans les prisons », un total de 5197 détenus sont dans le couloir de la mort ou condamnés au Qissas (rétribution en nature), dont 1366 condamnés à mort, dont 39 femmes ; et 3831 prisonniers condamnés au Qissas, dont 144 femmes. Le nombre de détenus condamnés à des peines de plus de 15 ans est de 17190. Il y a 5398 « ressortissants étrangers » en prison.

Document n° 2 : Le nombre de prisonniers, sans compter les SSF, le MOIS, le CGRI ou les centres de détention de l’armée, est actuellement de 210423. Selon le document suivant, 23% des prisonniers de l’Organisation des prisons, qui sont au nombre de plus de 48000, sont détenus comme « non-résolus », ce qui est principalement dû au processus judiciaire au stade de l’enquête, qui comprend des agences telles que SSF, MOIS, etc.

Document No. 3: L’une des « sensibilités impératives» dans le système judiciaire du régime des mollahs est de prêter attention à la propagande extensive et ciblée concernant les mouvements de protestation dans les prisons iraniennes, y compris le cas du quartier 350 du centre de détention d’Evin. Dans son message, daté de juin 2014, M. Massoud Radjavi, dirigeant de la Résistance iranienne, avait qualifié ce quartier d' »Unité de résistance n° 350″ et souligné l’exécution de GholamReza Khosravi, le prisonnier politique le plus persévérant de ce quartier. Khosravi, un partisan de l’OMPI et un symbole de persévérance, a été condamné à mort pour avoir apporté un soutien financier à la télévision de la résistance iranienne. Il a été pendu le 1er juin 2014.

Document No. 4: Le document « hautement confidentiel » daté du 10 juillet 2020, comporte les noms de 107 prisonniers condamnés à l’amputation. Le document de ces châtiments brutaux, inhumains et odieux est joint. 77 de ces peines sont liées à de petits larcins et cambriolages, dont les détails ne sont pas écrits dans le document. Ces châtiments sont imposés à un moment où les véritables voleurs et pilleurs des richesses et des ressources du peuple iranien, c’est-à-dire les fonctionnaires du régime des mollahs, jouissent d’une totale liberté d’action.

Document No. 5: Le document « Très confidentiel », ci-joint, recense les noms de 51 personnes condamnées à la lapidation en septembre 2020, dont au moins 23 sont des femmes. Dans ce document, les noms des individus et leur crime présumé sont délibérément masqués par le Comité de sécurité et de lutte contre le terrorisme du CNRI.

Document No. 6: Le document « Très confidentiel », daté d’octobre 2020, fournit les statistiques provinciales de 60 mineurs condamnés à mort ou Qissas, qui avaient moins de 18 ans au moment de leur arrestation. Le document, comprenant une liste de noms et d’infractions présumées, est disponible et peut être soumis aux tribunaux internationaux, mais la commission a refusé de publier et de divulguer les noms et les détails des crimes présumés.

Documents No. 7 et 8: Les documents, datés du 26 septembre 2020, comprennent la liste de 3802 prisonniers condamnés à Qissas, et 1568 prisonniers condamnés à mort (5370 au total) dans les prisons du régime, ce qui comprend de nombreux cas d’accusations politiques, mêlé à des délits ordinaires. Les documents sont joints, cependant, il n’y a pas d’autres informations sur les raisons pour lesquelles certains de ces verdicts n’ont pas encore été mis en œuvre.

Notant l’expansion des crimes dans la société sous le régime des mollahs, en février dernier, dans ses remarques sur l’horrible et indescriptible tragédie de la décapitation d’une jeune femme à Ahvaz, Massoud Radjavi, président du Conseil national de la Résistance iranienne, a déclaré : «Les Iraniens compatriotes, qui ont été consternés et aigri par la décapitation d’une jeune femme à Ahvaz », que « en dernière analyse, (des crimes aussi odieux) doivent être attribués au régime clérical inhumain et misogyne, qui est la source de tels complexes en cette période de notre histoire. » Il a ajouté : « La source de toutes les corruptions à notre époque est Khamenei, le guide suprême du régime ».

Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI)
Commission de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme
Le 16 mai 2022