· Alireza Zali, chef du centre national de lutte contre le coronavirus (CNLC) à Téhéran : Nous prévoyons que nous aurons affaire au nouveau pic de coronavirus avant l’automne. La rentrée scolaire, la réouverture des centres d’enseignement et l’augmentation de la circulation à Téhéran, peuvent accélérer la transmission du coronavirus. (Quotidien Entekhab, 31 aout)
· Le directeur de l’hôpital Khomeiny à Téhéran : cette fois-ci nous avons eu davantage de malades dans un état grave et davantage de décès. (Chaine info en continu, 31 aout)
· La faculté de médecine de Qom : Neuf malades sont décédés du coronavirus ces dernières 24 heures. Il y a 350 malades hospitalisés, dont 68 sont dans un état grave. (Javan, 31 aout)
· Mostafa Moïne, chef du Conseil supérieur du système médical : Le manque de moyens de base de protection, la détection tardive ou la dissimulation du transfert du coronavirus dans le pays ont causé un nombre plus élevé de victimes dans la communauté médicale que la moyenne mondiale (…) Le coronavirus a servi jusqu’à présent à couvrir les demandes de la société, mais cette situation ne continuera pas. La situation est comme un feu sous la cendre.
L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) a annoncé ce 1er septembre 2020, que le nombre de décès dus au coronavirus dans 410 villes d’Iran est supérieur à 97.900. Le nombre de morts dans les provinces de Téhéran est de 23.755, Khorassan-Razavi 6944, Khouzistan 6547, Mazandaran 4756, Ispahan 4400, Lorestan 4276, Guilan 4057, Azerbaïdjan oriental 2862, Azerbaïdjan occidental 2664, Hamedan 2522, Kerman 1563, Markazi 1273, Zanjan 929, Chaharmahal-Bakhtiari 687 et Khorassan du Sud 532.
Mostafa Moïne, chef du Conseil supérieur du système médical et ancien ministre des Sciences, a déclaré: « L’une des raisons pour lesquelles le nombre de victimes de la communauté médicale est supérieur à la moyenne mondiale est le manque de moyens de protection de base pour ces prestataires de soins de santé et ces défenseurs, ce qui indique l’absence d’un plan national complet et l’absence de priorité dans la distribution des ressources et des équipements de sécurité face aux accidents, infections virales et microbiennes. La détection tardive ou la dissimulation de la transmission du coronavirus dans le pays en raison de diverses considérations (…) est une autre faiblesse qui mérite d’être rappelée et qui est importante. » Critiquant la politique de Rohani, il a ajouté : « La crise omniprésente de coronavirus a jusqu’à présent servi à couvrir les demandes de la société, mais cette situation ne se poursuivra pas à moyen et long terme. Les dangers de l’ère post-Corona se manifesteront non seulement dans le secteur de la santé, mais aussi dans d’autres secteurs sociaux, culturels et économiques. Cette situation est comme un feu sous la cendres, qui nécessite plus de vigilance de la part des responsables et des autorités pour éviter des événements dangereux à l’avenir. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 1er septembre 2020