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Iran : la pression monte sur les prisonniers politiques dans diverses villes

 Le régime des mollahs a intensifié les pressions sur les prisonniers politiques dans le but de les briser

CNRI – Le 8 février, les bourreaux du régime de la prison Dastguerd d'Ispahan ont convoqué M. Mehran Mo’ini, un prisonnier politique et sympathisant de l'organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI), au bureau de la sécurité. Après lui avoir menotté les mains et les pieds, ils l’ont transféré dans un lieu inconnu de la prison de Hamedan.

Mme Mah-Jabine Hajiloui, la mère de Massoud Hajiloui, un membre de l’OMPI de la Cité d’Achraf, en Irak, est en des conditions critiques. Elle a eu les deux yeux gravement détériorés après que les agents du régime lui aient fait une injection. Elle souffre aussi terriblement d'asthme.

Les agents du régime ont également enlevé un des fils de Mme Hajiloui, Abbas. Les recherches de la famille Hajiloui pour savoir où se trouve Abbas sont restées lettres mortes, et il n'y a pas d'information ou d’indices sur l'endroit où il se trouve en ce moment.

On reste également sans nouvelle de M. Mansour Radpour, un autre prisonnier politique, qui a été transféré le mois dernier au mitard de la section 8 de la prison de Gohardacht, connue pour appartenir aux gardiens de la révolution (CGR). Avant cela, il était incarcéré dans ce qu’on appelle les cellules Sagdani (chenil) de la prison de Gohardacht. Les agents du ministère du Renseignement, le Vevak, avaient arrêté M. Radpour le 17 mai 2007 dans la ville de Karaj, à 40 km à l'ouest de Téhéran.

Mme Massoumeh Mansouri a été une fois de plus été jugée pour « lutte contre le gouvernement ». Elle a été arrêtée pour avoir cherché des informations sur la situation de son père, M. Mohammad-Ali Mansouri, arrêté lors d’un rassemblement commémorant le 19e anniversaire du massacre des prisonniers politiques en 1988. Il avait ensuite été violemment torturé. Il est actuellement dans la section 350 de la prison d’Evine.

M. Ali Saremi, 60 ans, et M. Mohammad Hassan-Zadeh Fallahieh, deux prisonniers politiques, ont été transférés à l'isolement de la section 240, l'une des plus connues de la prison d'Evin, à Téhéran, où on leur inflige des conditions intolérables. De plus, dans la section 350 de la prison d'Evine, le directeur de la prison Bozorg-Nia et l’agent du CGR dans la section, Hossein Assadi, ont intensifié la violence contre les détenus.

La Résistance iranienne met en garde contre l'augmentation des pressions et de la torture à l’égard des prisonniers politiques, et appelle toutes les autorités et les organisations internationales des droits de l'homme à renvoyer le bilan des crimes inhumains des mollahs devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Elle les appelle également à envoyer un représentant de l'ONU pour examiner les violations cruelles des droits de l’homme en Iran, et à adopter des mesures internationales contraignantes et immédiates pour mettre fin à la répression violente des prisonniers en Iran.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance d'Iran
Le 13 février 2009