• Exécution de trois détenus à Hamedan quelques heures après l’adoption par la Troisième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU d’une résolution condamnant les violations cruelles des droits humains en Iran
• Maryam Radjavi : Après 71 condamnations, les prisons doivent être ouvertes aux commissions d’enquête internationales
La tyrannie en Iran continue de verser le sang. Afin d’éviter à son pouvoir le renversement qui l’attend et de réprimer la colère populaire, elle envoie chaque jour davantage de groupes de jeunes à la potence et plonge encore plus de familles dans le deuil. Au mois iranien d’Aban (du 22 octobre au 20 novembre), 145 exécutions, dont trois femmes, ont été recensées, soit 39 de plus que pour la même période de l’année précédente. Parmi les victimes, l’une était âgée de moins de 18 ans au moment du délit présumé.
Le mercredi 20 novembre, Amrollah Dehghani, 39 ans, a été exécuté à Chiraz, et Morteza Daneshvand à Tabriz. Le 19 novembre, Soleiman Vaziri et Safa Hosseini ont été pendus à Gonbad-e-Kavous, de même qu’Ali Fathollahi et Ali Pashi à Khorramabad. Le 18 novembre, Khodarahim Poupalzehi, un compatriote baloutche, a été exécuté à Bandar Abbas.
Le dimanche 17 novembre, huit détenus ont été exécutés : Parviz Barahouyi, Rahim Faghiri, 34 ans, et un autre prisonnier à Birjand, Faraj Sarmadi, 32 ans, à Zandjan, Mostafa Mouladi à Khorramabad, Mohammad Bamari, 36 ans à Kahnouj, Shahrouz Alimoradi à Ardebil et Alireza Yarmohammadi, 22 ans, à Hamedan.
Le 16 novembre, Sajjad Karami a été exécuté à Ispahan, tandis que Mehdi Gilani et Mohammad Hossein Naderi l’ont été à Racht. Le 15 novembre, Amanj Azizi a été pendu à Oroumieh. Le mercredi 13 novembre, 17 prisonniers ont été exécutés. Les noms de onze d’entre eux avaient été annoncés dans un communiqué. Parmi les autres victimes figurent Omid Sheikhkanlou Milan, 22 ans, à Salmas, Salar Shalipour Zardkhaneh et Ali Abedini à Tabriz, ainsi qu’Iraj Ahadi, Mohsen Moradi et Sajjad Shodja à la prison de Ghezel-Hessar à Karadj. Par ailleurs, le samedi 9 novembre, Kianoush Kifari a été exécuté à la prison de Lakan à Racht.
Dans un autre crime, Ghafar Akbari est mort sous la torture à Malekan le 16 novembre, trois semaines après son arrestation. Malgré ses blessures graves, le procureur de Malekan, Morteza Alianasab, et l’enquêteur Akbar Salmanpour ont empêché son transfert à l’hôpital.
Novembre se termine également sous le signe de la répression sanglante. À l’aube du 21 novembre, quelques heures après l’adoption d’une résolution de l’ONU condamnant les violations cruelles des droits humains en Iran, trois autres prisonniers ont été pendus : Amir Hossein Rostami Pataghi, 23 ans, Arsalan Habibi et Jabbar Keifari, à Hamedan.
Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré : « Après 71 résolutions de l’ONU condamnant les violations des droits humains en Iran, il faut ouvrir les portes des prisons du régime aux commissions d’enquête internationales. Les représentants de la Résistance iranienne sont prêts à accompagner ces commissions à l’intérieur du pays pour empêcher toute manipulation ou mise en scène du régime. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 22 novembre 2024