438 exécutions sous la présidence de Pezeshkian
Mme Radjavi : Le massacre des prisonniers est une tentative désespérée de Khamenei pour contenir la colère populaire et empêcher un soulèvement. L’inaction et la complaisance encouragent non seulement ce régime à commettre ses crimes dans le pays, mais aussi des actes de terrorisme et de belligérance à l’étranger.
Le 6 novembre, les bourreaux de Khamenei ont envoyé au moins 16 prisonniers à la potence. Onze des victimes ont été pendues à la prison de Qezel-Hessar de Karadj : Ajmal Azizi, Faramarz Enhesari, Jalil Eghbalzadeh, Mohammad Tajik, Mohammad-Hossein Bayat, Mostafa Sarlak, Hossein Aghasi, Abdollah Garavand, un prisonnier prénommé Sadegh et deux prisonniers non identifiés. En outre, Mostafa Rouzbahani et Hamed Darvishi ont été exécutés à Khorramabad, Youssef Ramezani à Ahar, Majid Alibaba’i à Chiraz et Ezzat Saïdi à Zandjan.
Le 5 novembre, le pouvoir judiciaire a pendu 11 prisonniers, dont six – Mahmoud Shahraki, Mohammad-Reza Davar, Zaher Safari, Majid Ghadiri et deux prisonniers non identifiés – à Machhad, tandis que Yaghoub Naroui, 26 ans, a été pendu à Zahedan. Les noms de quatre autres prisonniers exécutés avaient été annoncés dans un communiqué précédent.
Le 2 novembre, trois prisonniers – Mohammad-Javad Karimi, 36 ans, Shahrokh Saïdkhani, 27 ans, et Moïne Mirjahani – ont été exécutés à Ispahan. Cela porte à au moins 438 le nombre d’exécutions enregistrées depuis juillet, date à laquelle Massoud Pezeshkian a pris ses fonctions.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré que les exécutions barbares de prisonniers, qui laissent chaque jour davantage d’enfants orphelins et de parents, de conjoints et de familles dans le deuil, sont la tentative désespérée de Khamenei pour contenir la colère populaire et empêcher un soulèvement.
Mme Radjavi a ajouté que le silence, l’inaction et la poursuite de la politique de complaisance envoient un message de faiblesse qui encourage ce régime à commettre non seulement des crimes dans le pays mais aussi des actes de terrorisme et de belligérance à l’étranger. Il faut mettre ce régime au ban de la communauté des nations et traduire ses dirigeants en justice pour quatre décennies de crimes contre l’humanité et de génocide.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 7 novembre 2024