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Condamnations internationales croissantes du gouvernement irakien à cause du blocus médical d’Achraf

Mensonges grossiers du ministre irakien de la santé

CNRI – Avec la publication d’un rapport truffé de mensonges, le ministre irakien de la Santé tente de faire passer « l’hôpital du Nouvel Irak » comparable à un centre de torture, pour une des meilleures cliniques du monde. Ce rapport a pour objectif de contrer la vague croissante d’indignation internationale face à l’attaque meurtrière contre Achraf et au comportement inhumain des forces irakiennes.

Dans une lettre au président de la République, au premier ministre et au président du parlement irakiens, ce ministre écrit qu’ « un grand nombre d’organismes officiels et officieux et d’organisations internationales s’adressent à notre ministère pour nous demander de sauver les résidents du camp d’Achraf et prétendent que le gouvernement ne leur fournit pas de services médicaux et que les médecins spécialistes se conduisent mal avec les malades (…) tout ceci ne vise qu’à égarer. » Peu avant, les services de santé de la province de Diyala avaient aussi publié un rapport similaire intitulé « rapport annuel d’activités de l’hôpital du Nouvel Irak en 2010 ».

Dans sa réponse aux mensonges des services de santé de la province de Diyala, une délégation de médecins généralistes et spécialistes d’Achraf a publié un rapport intitulé « Torture médicale des habitants d’Achraf – Trahison au serment d’Hippocrate ». Le livret a été posté en trois langues – persan, anglais, arabe –  sur les sites de la Résistance iranienne. Nous n’en mentionnerons ici que quelques points.

Dans son rapport, le ministre de la Santé met à son compte les mesures prises par l’équipe médicale d’Achraf, comme celle d’avoir envoyé quelque malades à Erbil à un coût exorbitant. Rappelons que le bâtiment ainsi que l’ensemble des installations et des moyens de « l’hôpital du nouvel Irak » ont été construits, achetés et fournis par les Achrafiens.

Dans la préparation de ce rapport, le ministre irakien de la Santé, a envoyé les 3 janvier et 9 mars derniers deux soi-disant missions d’enquête à Achraf. Sans même entrer dans le camp et parler aux habitants et aux malades, ces missions se sont uniquement contentées d’enregistrer les déclarations des forces de sécurité et d’Omar Khaled, le directeur de l’hôpital du Nouvel Irak. Par la suite, une délégation de médecins et de conseillers juridiques d’Achraf a adressé une lettre au ministre de la Santé pour l’informer des détails des tortures médicales pratiquées contre les Achrafiens. La copie de cette lettre a été envoyée aux autorités de l’ONU et du parlement irakien. De même, des médecins et des juristes irakiens lors de nombreux entretiens avec le ministre de la Santé, lui ont montré clairement à l’appui de documents, que ce qui est pratiqué par l’hôpital du Nouvel Irak à Achraf est un prolongement de la torture et de la répression du régime des mollahs dans le but de déraciner l’OMPI d’Achraf.

Priver une population civile de soins et de moyens médicaux est une violation flagrante des conventions de Genève, des lois médicales et de beaucoup d’autres pactes internationaux. Ces violations, selon l’ordonnance de la justice espagnole et le statut de la cour pénale internationale constituent un crime de guerre et un crime contre la communauté internationale et ses auteurs passibles de poursuites judiciaires.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 23 avril 2011