Mensonges ridicules et absurdes du bureau du conseiller à la sécurité nationale irakienne
CNRI – Mardi 17 février 2009, quinze parents de membres de l'organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI), résidant à la Cité d’Achraf ont dû quitter l'Irak à la fin de leur visa de séjour de 10 jours sans avoir pu voir leurs proches à Achraf. Ce départ intervient après neuf jours d’attente âpres et pénibles devant les portes de la Cité puisque les autorités irakiennes les ont empêchés d'y entrer.
En outre, d’autres parents d'un résident d’Achraf, arrivés en Irak il y a deux jours, attendent devant l’entrée principale d’Achraf la permission d’y pénétrer. Ils ont un enfant de 5 ans avec eux.
Empêcher les familles des membres de l’OMPI d’entrer à Achraf pour voir leurs proches a soulevé l'indignation générale sur le plan international tout comme en Irak. Dans l'intervalle, le bureau du conseiller à la sécurité nationale irakienne a publié une déclaration remplie de mensonges prétendant que : « Les dirigeants du camp d’Achraf continuer d’empêcher les familles de résidents du camp de voir leurs enfants ». La déclaration ajoute : « Les dirigeants du camp insistent sur leur position comme quoi les visites des familles des réfugiés doivent avoir lieu à l'intérieur du camp et sous leur contrôle, pour tenter d’éviter aux gens restés dans le camp d’être convaincus de repartir [en Iran] ou de quitter le camp. »
Il s'agit d'une allégation ridicule faite dans la crainte des condamnations internationales. Les familles des résidents d’Achraf ont dû attendre à l'extérieur de la Cité tout au long de la semaine dernière, depuis lundi, dans de mauvaises conditions météorologiques. Contrairement à ce qui s’est fait ces six dernières années, elles n'ont pas été autorisées à entrer à la Cité pour voir leurs proches. C’est un acte qui, dans la pratique, a transformé Achraf en prison, en violation flagrante du droit international, du droit humanitaire international, de la Déclaration universelle des droits de l'homme et des droits fondamentaux des résidents d'Achraf et de leurs familles.
L'allégation absurde que l’OMPI empêcherait les gens de « retourner [en Iran], ou de quitter le camp » est uniquement un prétexte pour justifier cette mesure illégale et inhumaine. Les forces et les responsables américains, ainsi que diverses organisations internationales ont vu ces dernières années que personne n'était contraint de rester à Achraf contre son gré et que chacun a la possibilité de quitter la Cité.
La Résistance iranienne met en garde contre les complots croissants du régime iranien contre les résidents d'Achraf et appelle le Secrétaire général des Nations unies, le Conseil de sécurité de l’ONU, le Haut Commissaire aux droits de l'homme et les autres organisations internationales compétentes et comme celles de défense des droits de l'homme à protester contre ce traitement inhumain imposé à la demande du régime des mollahs.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Paris – Le 18 février 2009
CC:
Le Secrétaire général de l'ONU
Le Président du Conseil de sécurité des Nations unies
Le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme
Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés
Le Président du Comité international de la Croix-Rouge
Le Secrétaire général d'Amnesty International
Le Président de la Fédération internationale des droits de l'homme
Le président américain
Les Secrétaires d'État et à la Défense des Etats-Unis
Le Président de la commission des Forces armées du Sénat des États-Unis et le président de la commission des Affaires étrangères du Congrès des États-Unis
L’ambassadeur américain à Bagdad
Le Commandant de la Force Multinationale en Irak
Le Président de la République irakienne
Le Dr. Tareq Al-Hashemi, Vice-Président de la République irakienne
Les ministres des Affaires étrangères et des droits de l'homme de la République irakienne