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Une cour d’assise à Rome ouvre le procès d’un officiel iranien

Mohammad Hussein Naghdi, représentant du Conseil national de la Résistance iranienne en ItalieLa cour d’assise de Rome a ouvert ce matin le procès par contumace d’un officiel du régime iranien accusé d‘être un des tueurs de Mohammad Hussein Naghdi, représentant du Conseil national de la Résistance iranienne en Italie, le 16 mars 1993. M. Naghdi qui avait rejoint le CNRI alors qu’il était chargé d’affaires en Italie en 1981, avait été assassiné par un commando terroriste du ministère des renseignements de Téhéran.

Maryam Radjavi demande qu’un tribunal international juge Khameneï, Rafsandjani et Khatami pour les attentats terroristes menés par le régime des mollahs

Une cour d’assise à Rome ouvre le procès d’un officiel iranien accusé d’avoir assassiné le représentant de la Résistance iranienne en Italie

Maryam Radjavi demande qu’un tribunal international juge Khameneï, Rafsandjani et Khatami pour les attentats terroristes menés par le régime des mollahs

La cour d’assise de Rome a ouvert ce matin le procès par contumace d’un officiel du régime iranien accusé d‘être un des tueurs de Mohammad Hussein Naghdi, représentant du Conseil national de la Résistance iranienne en Italie, le 16 mars 1993. M. Naghdi qui avait rejoint le CNRI alors qu’il était chargé d’affaires en Italie en 1981, avait été assassiné par un commando terroriste du ministère des renseignements de Téhéran.

Le rôle de l’ambassade iranienne en Italie et des terroristes des mollahs agissant sous couvert diplomatique était évident dès le début et la Résistance iranienne avait révélé des informations secrètes qu’elle avait obtenues de l’intérieur du régime.

La Résistance iranienne avait aussi révélé que l’assassinat de M. Naghdi, comme celui du Pr. Kazem Radjavi, représentant en Suisse et à la commission des droits de l’homme de l’ONU du CNRI, le meurtre de quatre dissidents iraniens à Berlin et une série d’assassinats d’opposants iraniens à l’étranger, avaient été faits sur les ordres directs de Khameneï et de Rafsandjani.

Mme Maryam Radjavi, présidente de la République élue de la Résistance iranienne, a dit dans un message à la justice italienne à l’ouverture du procès que « le peuple iranien attend depuis treize ans le jour où les cerveaux et les auteurs de l’assassinat de Mohammad Naghdi comparaissent en justice. Aujourd’hui, la justice italienne relève un défi historique ».

Elle a appelé les juges honorables et courageux en Italie à identifier les cerveaux de cet assassinat et de lancer des mandats d’arrêts internationaux contre eux. Elle les a appelé à résister aux pressions et aux obstacles que le régime des mollahs créera pour faire dévier le cours de la justice.

Mme Radjavi a appelé le gouvernement, la justice, les services de sécurité et de police en Italie à développer la coopération nécessaire et à fournir à la cour toutes les informations et les preuves dont elle a besoin.

La Présidente de la République élue de la Résistance iranienne a souligné la nécessité de prendre des décisions internationales contraignantes contre le régime des mollahs pour ses crimes contre l’humanité, dont 120.000 exécutions politiques, la torture des prisonniers, des centaines d’opérations terroristes à l’étranger et la répression systématique des femmes et des minorités ethniques et religieuses. Elle a appelé à l’inculpation par un tribunal international de Khameneï, Rafsandjani et Khatami.

Un tribunal berlinois avait déclaré en 1997, après quatre ans de procès, qu’un comité constitué du guide suprême Khameneï, du président de l’époque Rafsandjani, du ministre des affaires étrangères d’alors Velayati et du ministre des renseignements de l’époque Fallahian, avait donné les ordres d’assassiner des opposants hors d’Iran. Le tribunal avait appelé à leur arrestation.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 11  mai 2005