vendredi, mars 29, 2024
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Un rapport partial de HRW sur l’organisation des Modjahedines du peuple viole le droit de défense

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Un rapport partial de Human Rights Watch sur l’organisation des Modjahedines du peuple viole le droit de défense, le droit humain le plus élémentaire.

Dans un rapport publié le 18 mai, Human Rights Watch avance que l’organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI) maltraite ses membres.

Nous avons été choqués d’apprendre que Human Rights Watch n’a pas informé l’OMPI de ces allégations avant de publier son rapport.

L’attitude de Human Rights Watch est une claire violation des critères internationaux bien établis et du droit élémentaire de la défense. Alors que des allégations très sérieuses ont été portées contre l’OMPI, rien n’a été fait pour demander à l’OMPI de répondre à ces allégations. Le rapport ne fait même pas référence aux réponses écrites de l’OMPI sur ce genre d’allégations que l’on peut trouver sur le site du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) et un certains nombre d’autres sites Internet. C’est une procédure établie que tous les rapports de l’ONU ainsi que tous les enquêteurs des organisations respectables des droits de l’homme se sentent eux-mêmes obligés de soumettre le sujet aux parties concernées et de leur offrir la possibilité de réagir, même dans les cas impliquant des violations incontestables des droits de l’homme.

Ce rapport est déformé et dépourvu de toute légitimité. Le rapport reconnaît que toutes les interviews avec les « témoins » ont été faites par téléphone. Selon le rapport, certaines de ces interviews ont eu lieu le 6 mai, soit moins de deux semaines avant la publication du rapport, confirmant le fait que l’enquête n’avait pas suivi le processus normal de contrôle et de corroboration. L’impartialité la plus élémentaire n’a pas été observée dans la préparation de ce rapport, qui révèle de façon évidente sa nature politique. Ces indications minent gravement l’attitude de Human Rights Watch en tant qu’organisation indépendante des droits de l’homme.

Il est bon de noter que tous les membres de l’intergroupe des « Amis d’un Iran libre » ont constamment été soumis à ces allégations contre l’OMPI. Certaines ont été distribuées aux membres du Parlement européen par l’ambassade d’Iran. Les membres de l’intergroupe ont cherché et reçu des explications sur les allégations de l’OMPI, membre de la coalition du CNRI, de la part des représentants du CNRI en plusieurs occasions.

D’autres part, deux membres des Amis d’un Iran libre, M. Paulo Casaca, son coprésident, et le Dr. André Brie, se sont rendus l’an dernier à la base Achraf où se trouvent tous les membres de l’OMPI. Ils ont eu la possibilité de rencontrer et de parler en personne avec un grand nombre d’entre eux.

Les membres de notre intergroupe ont reçu à titre personnel et en tant que groupe des réfutations détaillées sur ces allégations basées sur des faits et des documents. Ces documents soulignent que le régime iranien et ses services secrets sont la principale source de ces allégations.

Nous avons aussi été informés que divers services du gouvernement américain ont mené des enquêtes poussées sur les membres de l’OMPI basé en Irak. Ces enquêtes ont mené à la reconnaissance des membres de l’OMPI basés en Irak comme des personnes protégées selon la Quatrième convention de Genève. Les enquêteurs ont également mis en relief le fait qu’il n’y a aucune raison de poursuivre en justice même un seul membre de l’OMPI.

Ainsi, tout en exprimant leurs inquiétudes quant aux conséquences de ce rapport, les Amis d’un Iran Libre au Parlement européen appelle Human Rights Watch à se rétracter et à ne pas permettre que ce rapport soit utilisé comme un stratagème dans les mains du régime iranien pour réprimer davantage le peuple iranien et violer ses droits. Nous insistons également pour que Human Rights Watch nous rencontre avant de porter des allégations aussi infondées sur la Résistance iranienne.

Dr. Alejo Vidal Quadras, premier vice-président du parlement européen, du parti populaire espagnol

Struan Stevenson, coprésident des amis d’un Iran libre, vice-président du Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-chrétiens) et des Démocrates européenset président des démocrates européens au Parlement européen, du parti conservateur britannique.

Paulo Casaca, coprésident des Amis d’un Iran Libre, président de la délégation du PE à l’assemblée parlementaire de l’OTAN, du parti socialiste portugais.

Stephen Hughes, membre éminent du parlement européen, du parti travailliste britannique.

Le Dr. Bernat Joan i Mari, espagnol, vice-président de la délégation du PE à l’assemblée parlementaire commune UE-Afrique Carraïbes Pacifique, du groupe des Verts / Alliance libre européenne

Mogens Camre, eurodéputé danois, vice président du groupe de l’Union pour une Europe des nations

Erik Meijer, eurodéputé du parti socialiste néerlandais