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Un mollah appelle à sévir sur le code vestimentaire des femmes iraniennes

Un mollah appelle à sévir sur le code vestimentaire des femmes iraniennes

CNRI- Un mollah de haut rang au sein du régime iranien a demandé à ce que des mesures plus sévères soient prises pour restreindre le choix vestimentaire des femmes en Iran, a signalé sur son site internet le Comité des Femmes du Conseil National de la Résistance Iranienne (CNRI).

Le mollah Nasser Makarem Shirazi a accusé le gouvernement d’avoir échoué à faire appliquer le code vestimentaire obligatoire et a demandé à ce que soit créé un ministère à cet égard.

Il a affirmé : « Des patrouilles qui défendent la vertu et interdisent le vice dans la société doivent être constituées. La création d’un ministère dans ce but ne devrait pas être surprenante » (Site internet gouvernemental Howza, 13 mars 2016).

Il s’agit de la deuxième prétendue autorité religieuse au sein du régime à demander la création d’un tel ministère. Makarem Shirazi, 89 ans, s’était auparavant opposé à la présence des femmes dans les stades et à la suppression de la ségrégation des sexes dans les universités.

Mollah Makarem Shirazi

Une loi intitulée « Soutenir ceux qui soutiennent la vertu et interdisent le vice » a été adoptée en octobre 2013 et a mené à une vague d’attaques à l’acide contre des femmes sous prétexte qu’elles étaient mal voilées.

En septembre 2010, Makarem Shirazi a été cité ainsi par l’agence de presse gouvernementale IRNA : « L’Holocauste n’est rien d’autre qu’une superstition, mais pour les sionistes, le monde entier devrait être obligé d’y croire. »

« Les américains et les occidentaux sont touchés par des superstitions nouvelles, telles que l’Holocauste », a-t-il affirmé le 4 septembre 2010, selon l’agence de presse gouvernementale ISNA.

« La vérité n’est pas claire concernant l’Holocauste, et quand des chercheurs veulent savoir s’il est vrai que les juifs ont créé cette histoire pour s’ériger en victimes, ils mettent ces chercheurs en prison », a-t-il ajouté.