jeudi, mars 28, 2024
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Un des plus grands défis auxquels nous faisons face : la dictature des mollahs en Iran (Lars Rise)

CNRI – « La Norvège doit exige que les droits humains soient respectés en Iran. Nous devons exiger un profond changement de politique en Iran ; sinon, l’Etat norvégien et sa compagnie pétrolière n’ont rien à faire en Iran ». C’est ce qu’a déclaré Lars Rise au parlement norvégien en réaction au discours prononcé par Maryam Radjavi, présidente élue de la résistance iranienne, le 8 novembre. Voici le texte de son intervention :

Mme Radjavi, merci beaucoup pour votre discours édifiant. C’était vraiment stimulant d’écouter la façon dont vous avez parlé de l’un des rêves les plus célèbres de Martin Luther King. Je crois que vous deviez avoir dans les 10 ans à l’époque de son célèbre discours à Washington DC. Vous avez évoqué un des plus grands défis auxquels nous faisons face aujourd’hui : la dictature des mollahs en Iran. Nous pouvons donc effectivement dire aussi : j’ai fait un rêve aujourd’hui. Et nous vaincrons.

CNRI – « La Norvège doit exige que les droits humains soient respectés en Iran. Nous devons exiger un profond changement de politique en Iran ; sinon, l’Etat norvégien et sa compagnie pétrolière n’ont rien à faire en Iran ». C’est ce qu’a déclaré Lars Rise au parlement norvégien en réaction au discours prononcé par Maryam Radjavi, présidente élue de la résistance iranienne, le 8 novembre. Voici le texte de son intervention :

Mme Radjavi, merci beaucoup pour votre discours édifiant. C’était vraiment stimulant d’écouter la façon dont vous avez parlé de l’un des rêves les plus célèbres de Martin Luther King. Je crois que vous deviez avoir dans les 10 ans à l’époque de son célèbre discours à Washington DC. Vous avez évoqué un des plus grands défis auxquels nous faisons face aujourd’hui : la dictature des mollahs en Iran. Nous pouvons donc effectivement dire aussi : j’ai fait un rêve aujourd’hui. Et nous vaincrons.

Nous sommes très reconnaissants de votre venue en Norvège après onze années. C’est un grand honneur de vous avoir parmi nous et de participer à votre combat pour la liberté et la démocratie en Iran. Nous vous souhaitons nos meilleurs vœux dans votre combat et espérons que nous pourrons le réaliser ensemble. J’admire vraiment votre persévérance. L’histoire récente nous apprend que ce n’est qu’une question de temps lorsqu’il s’agit de dictatures. Les dictatures ont une durée de vie limitée. Je pense que c’est aussi le cas du régime iranien.

Je partage également votre point de vue lorsque vous dites que la Norvège peut faire quelque chose. Nous avons la capacité de faire pression sur le régime et, au moins jusqu’à ce qu’Ahmadinejad devienne président ou soit nommé président par les mollahs, nous avons constaté que les représentants de la Norvège se battaient presque pour serrer la main aux hauts dirigeants d’Iran. C’était considéré comme un grand honneur et une chose très positive de se lier d’amitié et de renforcer ses liens avec l’Iran.

C’est très regrettable cette façon d’être impressionné par le pouvoir, par le pouvoir économique, et nous avons vu, je dirais particulièrement dans les tribunaux, à la Cour européenne au Luxembourg, comment le pouvoir économique a poussé certains pays à placer les Moudjahidine sur la liste du terrorisme. Lorsque le juge a demandé à l’avocat de la Grande-Bretagne s’il avait mené une enquête indépendante, il a été forcé d’admettre que non. Nous avons vu que la France les a placés sur la liste du terrorisme alors nous les avons placés sur la liste du terrorisme puis l’Union Européenne a pensé, ok la France et la Grande-Bretagne les ont placés sur la liste du terrorisme alors c’est ce que nous devrions faire aussi.

Ce processus est très révélateur de la façon dont les choses se passent lorsqu’un régime très fort et puissant a le pouvoir de manipuler les hommes politiques comme des marionnettes.

Mais, nous devons nous concentrer sur les valeurs humaines et les droits humains et dire d’emblée que ces valeurs sont plus importantes. La Norvège doit exiger, il me semble, que les droits humains soient respectés en Iran. Nous devons exiger un profond changement de politique en Iran ; sinon, l’Etat norvégien et sa compagnie pétrolière n’ont rien à faire en Iran, de mon point de vue. Je l’avais dit déjà il y a deux ans de cela lorsqu’une figure de l’opposition iranienne, Shirin Ebadi, a reçu le Prix Nobel de la Paix.

Nous devons nous ranger du côté de la Présidente Radjavi et réclamer que les Moudjahidine du Peuple soient retirés de la liste terroriste et que les menaces de sanctions économiques soient ignorées. Je pense que nous devrions aussi accorder de l’importance au rôle de la Résistance iranienne au Moyen orient, rôle qui serait plus grand encore si elle était autorisée à participer à des élections libres en Iran. Ils ont révélé leurs connaissances sur la guerre entre le Hezbollah et Israël. Je ne pense pas que nous obtiendrons une paix durable au Moyen Orient sans un Iran démocratique et libre. Cela restera impossible tant que ce régime tentera de faire disparaître l’Etat d’Israël et de soutenir les différents mouvements terroristes ; je ne crois pas que nous verrons alors une paix durable.

Les Moudjahidine du Peuple d’Iran sont devenus le mouvement de résistance le plus important en-dehors de l’Iran. C’était un plaisir pour moi de visiter le Camp d’Achraf et de voir la façon dont ils réfléchissent d’un point de vue stratégique et dont ils communiquent leurs positions aux médias pour que le peuple iranien imagine déjà aujourd’hui à quoi le nouvel Iran doit ressembler. Et je pense qu’ils ont bien réussi là-dedans, à tel point que combattre les Moudjahidine est devenu la priorité absolue du renseignement iranien, et probablement la plus coûteuse dans leur budget.

J’espère que nous pourrons faire pression sur notre propre gouvernement pour qu’il aide la présidente Radjavi à triompher et à retourner en Iran très prochainement. Pendant que je l’écoutais aujourd’hui, je dois dire qu’elle m’a rappelé d’autres personnalités célèbres ayant lutté pour la liberté et une expression tirée du procès de Nelson Mandela en 1963 avant qu’il n’aille en prison pour 27 ans m’est venue à l’esprit lorsqu’elle a exposé les principes pour lesquels elle se bat. Il avait conclu son discours en disant, ce sont là les principes pour lesquelles je vis, ce sont là les principes pour lesquels je suis prêt à mourir.

Je pense que Mme Radjavi approuverait certainement ces paroles. Ces principes qu’elle a décrits aujourd’hui pour nous, ce sont les principes pour lesquels elle vit et ce sont les principes pour lesquels elle est prête à mourir.

Je vous remercie encore Présidente Radjavi d’être venue et de partager ceci avec nous. Merci beaucoup.