vendredi, mars 31, 2023
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UE/Iran : L’Alsace aux côtés de la Résistance iranienne

Par J.Cl.K.

Dernières Nouvelles d’Alsace – Au cours d’un colloque consacré à la situation en Iran hier à Strasbourg, le président de la Région Adrien Zeller et le député Jean-Philippe Maurer ont apporté leur soutien à Maryam Radjavi, la présidente du Conseil national de la résistance iranienne.

Par J.Cl.K.

Dernières Nouvelles d’Alsace – Au cours d’un colloque consacré à la situation en Iran hier à Strasbourg, le président de la Région Adrien Zeller et le député Jean-Philippe Maurer ont apporté leur soutien à Maryam Radjavi, la présidente du Conseil national de la résistance iranienne.

Tout un aréopage d’élus ou d’anciens élus français et européens, de vice-présidents du Parlement européen et de juristes qui a participé à cette réunion. Une réunion très cosmopolite puisque l’ancien Premier ministre algérien Sidi Ahmed Ghozali était également présent. Ce dernier, qui, en tant qu’ancien ministre de l’Industrie et ancien chef du gouvernement, connaît bien le régime des mollahs, a exhorté les Européens à mettre fin à leur « politique d’apaisement » à l’égard de Téhéran : « On sait ce que cette politique avait donné en 1938 à Munich… ». 

C’est au nom de cette « politique d’apaisement », et dans l’espoir de conclure quelques bonnes affaires avec les ayatollahs, que l’UE avait placé les « Moujahidines du peuple iranien » (OMPI) – dont le Conseil national de la résistance iranienne est une vitrine – sur sa liste des organisations terroristes, liste copiée sur celle de l’ONU et établie à la demande du régime de Téhéran…  Or, la Cour de justice européenne de Luxembourg a annulé cette inscription en 2006, de même que la justice britannique en novembre 2007. Mais, malgré les résolutions du Parlement européen et de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, Bruxelles et les capitales de l’UE ne tiennent pas compte de ces décisions, tout en tolérant l’OMPI. Une attitude étrange qui «n’honore pas nos États de droit », de l’avis d’Adrien Zeller.  Les États-Unis, qui ont reconnu aux «Moujahidines du peuple » le statut de « personnes protégées », suivent la même politique. Comme si, malgré les contentieux de plus en plus lourds avec l’Iran d’Ahmadinejad, on cherchait toujours à ménager Téhéran.

« Les Européens confortent le régime de Téhéran »

 La présidente Maryam Radjavi compte sur la présidence française de l’UE pour mettre fin à ces anomalies : « La fermeté de la France envers l’Iran ne peut-être prise au sérieux qu’en reconnaissant la résistance du peuple iranien, en retirant l’OMPI de la liste des organisations terroristes ».  Et le vice-président espagnol du Parlement européen Alejo Vidal-Quadras d’avertir : « En fait, les Européens confortent le régime de Téhéran en maintenant les Moujahidines sur cette liste terroriste… »