CNRI Lappétit de la théocratie iranienne pour lIrak est un secret de polichinelle, les Irakiens parlant ouvertement doccupation cachée de l’Iran. Le régime de Téhéran voit dans son voisin un tremplin idéal pour son grand projet dempire islamiste au Moyen-Orient. Or si cest son plus vif désir, cest loin dêtre celui des Irakiens qui aspirent à la liberté et à la démocratie.
Léditorial du Monde se penche sur la question et souligne : « Bien que Téhéran soit désormais représenté par un ambassadeur à Bagdad, les relations demeurent entachées d’accusations d’ingérence iranienne déstabilisatrice. Elles émanent tant des Etats-Unis que de la Grande-Bretagne et de certains dirigeants irakiens. »
Le quotidien parisien poursuit avec la préoccupation des sunnites : « La méfiance demeure toutefois, en particulier au sein de la communauté sunnite. Le cheikh Abdel Salam Al-Kebaïssi, porte-parole du Conseil des oulémas musulmans, le principal groupe religieux sunnite, a accusé l’Iran d’encourager "les tueries, les déplacements de population et autres exactions", dans le but de "modifier la structure sociale en Irak" – sous-entendu en faveur de la majorité chiite. Il faisait allusion aux violences antisunnites attribuées à l’ancienne milice chiite Badr, bras armé du Conseil suprême de la révolution islamique en Irak (CSRII), et au ministère de l’intérieur, dont l’ancien ministre était un chiite – ce dont les intéressés se défendent. »