samedi, juillet 27, 2024
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Le régime iranien agit à travers des gangs criminels à travers le monde

Les extrémistes religieux au pouvoir en Iran excellent dans l’art de la tromperie et de l’externalisation de leurs méfaits. Ils se présentent comme de fervents musulmans et les défenseurs des plus défavorisés, tout en finançant, armant et entraînant les milices extrémistes pour influencer le paysage politique des pays ciblés. Malgré leur rhétorique agressive sur la scène mondiale, ils s’appuient sur des lobbys et des agents en Occident pour influencer le processus décisionnel et favoriser une position conciliante à l’égard de leur régime.

Lundi 29 janvier, le gouvernement américain a porté plainte contre un trafiquant de drogue notoire iranien, l’accusant d’avoir orchestré l’embauche de deux Canadiens, dont l’un est affilié aux Hells Angels, pour assassiner deux opposants iraniens résidant dans le Maryland. Des déclarations du ministère de la Justice et du Trésor indiquent que l’accusé, Naji Sharifi Zindashti, aurait dirigé un réseau d’assassinats sous les auspices du ministère iranien du Renseignement et de la Sécurité (Vevak).

L’agence de presse officielle turque a rapporté en 2020 que les résultats des services de renseignement turcs indiquaient que le Vevak utilisait depuis 2015 le réseau criminel de Zindashti et ses filiales pour assassiner et enlever des opposants au gouvernement iranien en Turquie. Naji Sharifi Zindashti a un passé de détention en Turquie, mais son nom a été révélé dans les médias après l’enlèvement de Habib Farajallah Chaab, un dissident iranien. Également connu sous le nom de Habib Asyud, le citoyen irano-suédois a été enlevé en Turquie en octobre 2020 et exécuté en Iran le 6 mai 2023. D’autres médias ont rapporté l’implication de Zindashti dans les meurtres de Saeed Karimian (directeur des réseaux Gem TV) et de Masoud. Molavi (administrateur d’une chaîne de dénonciation).

En 2019, le militant iranien Ahmad Mola Nissi a été tué aux Pays-Bas. Le ministère néerlandais des Affaires étrangères a imputé à l’Iran la mort de deux dissidents aux Pays-Bas et a imposé des sanctions de l’UE à une unité de renseignement et à des responsables iraniens. Le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Stef Blok, a également cité l’implication de l’Iran dans des tentatives d’assassinat au Danemark et dans un attentat à la bombe en France. Un communiqué de l’agence de renseignement néerlandaise (AIVD) indique que des intermédiaires ont été employés par le gouvernement iranien pour tuer les deux victimes.

En novembre de l’année dernière, le Dr Alejo Vidal-Quadras, ancien vice-président du Parlement européen, a survécu à une tentative d’assassinat à Madrid. L’enquête espagnole a permis d’identifier un suspect, Greg Oliver Higuera Marcano, un Vénézuélien soupçonné d’avoir joué un rôle logistique dans l’assaut. La police colombienne a arrêté Higuera après avoir été détectée par les agents de l’immigration alors qu’elle tentait d’entrer en Colombie via le pont international Simon Bolivar, à la frontière vénézuélienne. Trois individus avaient déjà été arrêtés en Espagne en lien avec cet incident, mais l’identité du tireur décrit comme un Français d’origine tunisienne reste inconnue. Le Dr Vidal Quadras a fermement accusé le régime iranien d’avoir orchestré la tentative d’assassinat, affirmant qu’il n’avait pas d’autre ennemi.

Grâce au réseau mondial du Hezbollah, l’Iran a réussi à transformer une entreprise criminelle en une force politique qui mène des activités terroristes dans le monde tout en contournant les régimes de contrôle et de sanctions internationaux. L’implication du groupe dans des activités illicites, notamment le trafic de drogue, le blanchiment d’argent et le trafic d’armes, a fourni au régime iranien un moyen de financer ses programmes déstabilisateurs tout en tirant parti de la portée internationale du Hezbollah pour semer le chaos et promouvoir ses objectifs idéologiques à l’échelle mondiale.

Téhéran élabore méticuleusement des plans pour échapper à tout contrôle et éviter de rendre compte de ses méfaits. Il devient évident qu’un régime dépourvu de soutien interne ressemble à un tigre de papier qui rugit à travers le terrorisme.

Alors que le monde est aux prises avec un conflit majeur au Moyen-Orient, également provoqué par Téhéran, les dirigeants du monde cherchent constamment à équilibrer les coûts et les avantages de l’action militaire et de l’inaction. S’il est aussi nécessaire que tardif de cibler les porte-parole de l’Iran en Occident et les milices au Moyen-Orient, la meilleure façon d’éliminer la force la plus déstabilisatrice du monde est de frapper là où elle est la plus faible.

La population iranienne reste l’une des plus rebelles, plaidant avec persistance en faveur d’un changement de régime, tout en possédant le mouvement de Résistance le plus organisé, le plus répandu au niveau national et le plus reconnu au niveau international. La seule chose que le monde doit faire est de reconnaître la vérité sur l’Iran et de cesser d’éviter l’inévitable.