mardi, mars 19, 2024
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Le FM du régime iranien utilise le sommet mondial pour de fausses promesses de coopération

Le FM du régime iranien utilise le sommet mondial pour de fausses promesses de coopération

Le 6 janvier dernier, le ministre des Affaires étrangères du régime iranien, Hossein Amir-Abdollahian, a pris part au sommet Voice of Global South. Alors que le régime se précipite vers l’acquisition d’une bombe nucléaire, Amir-Abdollahian prétend le contraire, essayant de jouer à la victime.

Amir-Abdollahian a profité de l’occasion pour présenter le régime comme une partie innocente dans un certain nombre de conflits internationaux et pour insister sur le fait que le régime iranien est prêt à résoudre ces conflits pacifiquement.

Ce récit a été contredit sous plusieurs angles, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a publié son rapport trimestriel critiquant le refus de longue date du régime iranien de fournir des explications complètes et crédibles sur l’origine des traces nucléaires trouvées sur trois sites non divulgués à l’intérieur du pays. Cette lacune persistante dans les connaissances s’est aggravée depuis l’accord de 2015, ou le plan d’action global conjoint a été suspendu, Téhéran augmentant systématiquement et finalement interrompant l’accès des inspecteurs aux images de surveillance et aux données pertinentes, même à partir de sites déclarés.

Les États-Unis et leurs trois partenaires européens (E3) ont commencé à spéculer sur la future ré-application du JCPOA il y a plus d’un an. Au début de 2022, il a été signalé qu’un projet d’accord était déjà sur la table, n’attendant que l’approbation de Téhéran et la mise au point des détails techniques. Pourtant, la date limite officieuse pour la ré-application a continué d’être repoussée alors que Téhéran prolongeait le processus, exigeant explicitement des révisions du projet que le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, avait publiquement décrit comme étant dans sa forme finale.

En effet, l’accord nucléaire auquel Amir-Abdollahian a fait allusion visait à suspendre les sanctions qui avaient été imposées au régime par l’Union européenne et les Nations Unies en échange de limites relativement modestes à l’activité nucléaire du régime. Depuis le retrait américain de cet accord, seules les sanctions américaines ont été réimposées, mais cet unilatéralisme n’est pas la norme.

Au cours des quatre derniers mois seulement, l’UE a imposé trois nouveaux ensembles de sanctions au régime pour violations des droits de l’homme liées à un soulèvement antigouvernemental en cours en Iran. Plusieurs États membres font actuellement pression pour en obtenir un quatrième, tandis que l’UE a également commencé à appliquer des sanctions liées au soutien de Téhéran à la guerre russe contre l’Ukraine. Assez ridiculement, Amir-Abdollahian a également fait référence à ce conflit afin de proclamer que Téhéran était prêt à contribuer à la réalisation d’une résolution pacifique, malgré le fait que les drones fournis par l’Iran aient récemment été un élément clé de la guerre d’agression et des crimes de guerre de la Russie contre les civils ukrainiens.

Face à une société agitée et voyant leur chute à l’horizon, les mollahs au pouvoir en Iran ont intensifié leurs politiques bellicistes, telles que l’exportation du terrorisme ou la poursuite du développement d’armes nucléaires.

Les prétentions du régime iranien à rechercher des relations diplomatiques sont une méthode usée pour gagner plus de temps pour Téhéran, alors que la théocratie au pouvoir fait face à un soulèvement national et à une crise existentielle intérieure. Les puissances mondiales devraient noter que la diplomatie de Téhéran va de pair avec le terrorisme. L’incarcération d’Assadollah Assadi, un diplomate terroriste chargé de bombarder le rassemblement de l’opposition iranienne en 2018 à Paris, en France. Assadi dirigeait un réseau de terrorisme et d’espionnage à travers l’Europe tout en restant officiellement sur le continent vert en tant que « troisième conseiller de l’ambassade d’Iran à Vienne ».

Au lieu de tomber dans le piège des prétentions diplomatiques du régime, les puissances occidentales devraient en effet accroître la pression sur Téhéran et le forcer à abandonner son aventurisme. Ils devraient également soutenir le droit du peuple iranien à l’autodétermination, car les Iraniens ont montré leur désir de liberté et de démocratie en poursuivant leur soulèvement pendant cinq mois malgré la lourde répression du régime.