samedi, juillet 27, 2024
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La politique occidentale de complaisance facilite le terrorisme du régime et pèse lourdement sur la résistance iranienne

La politique occidentale de complaisance facilite le terrorisme du régime et pèse lourdement sur la résistance iranienne
Ambassade du régime iranien à Berlin, Allemagne

Aux premières heures du 3 décembre, un incident inquiétant s’est produit à Berlin, où le bureau de représentation du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a été visé par des matériaux inflammables. L’action rapide des résidents du bureau a permis d’éviter une tragédie potentielle, alors que la police allemande enquête sur l’attaque. Cet événement fait suite à des assauts similaires contre des bureaux affiliés au CNRI à Paris les 31 mai et 11 juin 2023, où les assaillants ont déployé des bombes artisanales et une arme de poing, mais la réponse rapide des habitants a évité des victimes. Malheureusement, aucun suspect n’a été appréhendé.

Le 9 novembre, un fervent partisan du CNRI et ancien premier vice-président du Parlement européen a été la cible d’un terroriste en plein jour à Madrid. Bien que la police espagnole ait arrêté trois suspects, le principal auteur est toujours en liberté. Alors que les forces de l’ordre européennes enquêtent sur ces incidents, le CNRI attribue les attaques au régime iranien et à ses mercenaires étrangers.

Le CNRI avait tiré la sonnette d’alarme le 26 mai suite à la libération du diplomate terroriste de Téhéran, Assadollah Assadi, dans le cadre d’un échange honteux de prisonniers. Le communiqué officiel du CNRI avertit : « La libération du terroriste, qui a organisé et commandé le plus grand acte criminel en Europe après la Seconde Guerre mondiale, en violant l’ordonnance de la Cour, est une rançon honteuse pour le terrorisme et la prise d’otages. Cela encouragera le fascisme religieux au pouvoir en Iran à poursuivre ses crimes en Iran par la répression et le terrorisme régional et international ».

Une histoire de quatre décennies de prises d’otages et de terrorisme montre que céder au principal État qui parraine le terrorisme donne du pouvoir à un régime fondamentalement corrompu et extrémiste. La Résistance iranienne, en particulier l’Organisation Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/ MEK), a supporté le poids du terrorisme à Téhéran, tant au niveau national qu’international. La Résistance a également joué un rôle déterminant dans la dénonciation du réseau mondial de milices et de cellules terroristes du régime qui continuent d’opérer à partir d’ambassades et de consulats diplomatiques aux quatre coins du monde.

Les racines de ces incidents terroristes remontent à la stratégie du régime iranien, dont la première phase consiste à diaboliser et à déshumaniser ceux qui s’y opposent. Au début des années 1980, le nouveau régime a pris pour cible l’OMPI, le plus grand groupe d’opposition musulman du pays, l’accusant d’hypocrisie et d’affiliation étrangère, ce qui a conduit à l’interdiction de ses activités politiques et à l’interdiction de toutes les publications portant son nom. Cette stratégie s’est étendue aux arrestations massives et aux campagnes génocidaires contre les membres de l’OMPI de 1981 à 1988.

À l’échelle internationale, le régime iranien a fait appel à des analystes, des journalistes et des experts universitaires formés en Occident pour reproduire sa stratégie nationale. L’« Iran Expert Initiative », révélée par Semafor et d’autres médias américains en septembre et octobre, visait à saper l’OMPI et le CNRI. Ces efforts visaient à présenter la Résistance iranienne comme manquant de soutien interne, et à influencer les décideurs et l’opinion publique.

Alors que les partisans des politiques de complaisance ont adopté ces discours, ceux qui négociaient avec les délégations iraniennes ont été confrontés à la demande incessante de Téhéran de sévir contre l’OMPI et le CNRI, condition majeure de la prétendue coopération du régime aux négociations stratégiques. Pourtant, par conséquent, ces hommes d’État occidentaux, conscients de l’importance de la Résistance iranienne, ont repris par inadvertance les arguments du régime pour justifier leur position.

En conséquence, alors que Téhéran intensifie sa répression intérieure – exécutant une centaine de personnes par mois – et soutient les milices extrémistes qui font des ravages au Moyen-Orient, les partisans de la complaisance occidentale pourraient bientôt être confrontés à une dure réalité : une attaque majeure frappant près de chez eux.

La complaisance historique de l’Occident a, par inadvertance, ouvert la voie au terrorisme parrainé par le régime iranien, et une fois de plus, la Résistance iranienne est désormais prête à en supporter le lourd coût.