Sir David Amess, un représentant du peuple britannique à la Chambre des communes pendant 38 ans et un grand ami du peuple iranien, est décédé la semaine dernière à la suite d’un attentat terroriste. Il a siégé à la chambre basse pendant près de quatre décennies. Il aimait servir et servir il le faisait. Sir David Amess est allé au-delà de sa circonscription et, entre autres, il s’est lié d’amitié avec les résistants iraniens et ceux qui ont souffert et combattu les régimes despotiques.
Sir David Amess a soutenu l’opposition iranienne pendant la plus grande partie de sa précieuse vie politique. Lorsque les événements au Moyen-Orient ont pris une mauvaise tournure et que l’ombre du doute planait à l’horizon, il n’était pas du genre à tourner le dos aux opprimés. Il a défendu le droit du peuple iranien à la liberté et à la démocratie. Il n’avait rien à gagner, mais tout à perdre, pourtant, il a persisté et a gagné.
Bien que les mots soient trop timides pour décrire un grand homme comme Sir David Amess, il est important pour notre monde d’en apprendre davantage sur lui et son héritage auprès d’autres personnes formidables. Ceux qui se sont tenus à ses côtés contre vents et marées et ceux qui l’ont sûrement mieux compris.
Struan Stevenson, président de la délégation pour les relations avec l’Irak au Parlement européen
« Le meurtre choquant du député Sir David Amess était une attaque contre notre démocratie. Cet acte de terreur, perpétré par un fondamentaliste islamiste, a coûté la vie non seulement à un député de grande valeur et un battant, mais aussi à un homme très aimé et admiré par ses électeurs et par les politiciens de tous les horizons politiques. Nos pensées et nos prières accompagnent sa femme, son fils et ses quatre filles, ainsi que son personnel parlementaire et ses collègues.
David est décédé en faisant le travail qu’il aimait, en servant ses électeurs dans l’Essex. On se souviendra de lui avec émotion, non seulement pour le service qu’il a rendu à son pays, mais aussi pour son plaidoyer passionné en faveur d’un changement de régime en Iran, afin de libérer le peuple iranien de l’oppression et de la tyrannie du régime théocratique et fasciste.
John Pritchard, ancien évêque de Jarrow
C’est un énorme choc de perdre Sir David. Lorsque je suis allé pour la première fois au rassemblement de Paris pour soutenir la lutte iranienne pour la liberté et la démocratie, il était extrêmement chaleureux et accueillant.
Sa gentillesse naturelle et sa sincérité étaient évidentes alors qu’il dirigeait calmement et efficacement la délégation parlementaire britannique, et chaque contact que j’ai eu avec lui par la suite à démontré que ces qualités étaient profondément enracinées en lui et dans sa foi chrétienne. Il nous manquera beaucoup, mais la poursuite de la lutte sera un moyen important d’honorer sa mémoire.
Bob Blackman, député de Harrow East
Vendredi, j’ai appris la nouvelle choquante de la mort de notre bon ami Sir David Amess, qui a été assassiné alors qu’il tenait une réunion dans sa circonscription. Sir David était un grand ami de la Résistance iranienne et un fervent partisan de la liberté en Iran. Il a été coprésident du British Committee for Iran Freedom (BCFIF) et un orateur fréquent lors des rassemblements de la Résistance iranienne.
Sir David a toujours dit que l’une des choses les plus fières qu’il ait jamais faites au cours de sa carrière politique était de soutenir le Conseil national de la Résistance iranienne, qui appelle au remplacement du régime iranien par un gouvernement laïque et démocratique.
Pendant quarante ans, il s’est tenu sans relâche aux côtés du peuple iranien pour la liberté et contre le fascisme religieux ; et dans son dernier discours au Rassemblement Iran Libre de 2021, il a continué à promouvoir l’idée de démocratie et de liberté pour l’Iran.
Giulio Terzi, ancien ministre italien des Affaires étrangères
J’ai eu l’occasion de partager la parole avec Sir David Amess il y a trois ans à Villepinte. Chacun de nous ce jour-là, comme chaque année, nous appelions à une véritable et précieuse démocratie pour l’Iran.
Et le régime a envoyé son message : un complot pour un attentat terroriste à la bombe ! Sir David Amess a passé de nombreuses années à réclamer la liberté du peuple iranien du joug du régime intégriste, la protection internationale pour ceux qui s’opposaient aux ayatollahs et la justice pour ceux qui ont payé cher par des souffrances atroces et même la mort le fait d’avoir défendu la justice et la liberté.
Cet événement tragique ne doit pas nous détourner de l’objectif même de nos efforts pour un changement de régime efficace en Iran, apportant enfin la démocratie, la liberté, les droits civils pleinement garantis et la protection des droits de l’homme.
Jim Shannon, député de Strangford, Irlande du Nord
Mon collègue Sir David Amess va me manquer grandement. Il aurait sans doute été ici et à nos côtés pour défendre la démocratie et la justice, comme il l’a toujours fait.
Je veux dire quelques mots que je n’ai pas eu l’occasion de dire hier, si vous me le permettez. Je sais que David était un homme de foi et aurait apprécié ces paroles, qui, je crois, auraient été vraies pour David, tirées de 2 Timothée, chapitre 4, versets 7 et 8 : « Il a mené le bon combat, il a terminé la course, il a gardé la foi. Désormais est réservée pour lui la couronne de justice, que le Seigneur, le juste juge, lui décernera ce jour-là et non seulement à lui, mais aussi à tous ceux qui ont aimé son apparition ».
Nous pleurons son décès, mais célébrons également sa vie et transmettons nos sincères condoléances à son épouse, ses enfants et son entourage. Le Conseil national de la Résistance iranienne, auquel je pense que chacun d’entre nous ici a probablement été invité à prendre la parole — Sir David était l’un des orateurs à chaque événement du CNRI — a fait cinq recommandations. Je souscris et en ferai part au ministre parce que je les soutiens.