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Sur la base des photos, les assaillants du massacre d’Achraf sont les forces spéciales du cabinet du 1er ministre irakien

Massacre à Achraf – N°41

Les 7 Achrafiens pris en otages ont été capturés par ces forces et détenus dans leurs locaux près de l’aéroport de Bagdad

Les photos des assaillants du massacre et des exécutions collectives du 1er septembre à Achraf montrent bien qu’il s’agit des forces spéciales aux ordres du cabinet du premier ministre irakien. Le siège de ces forces, composées notamment des forces spéciales, de la police fédérale, du SWAT et de la division dorée, qui ont participé à la tuerie des Achrafiens et qui en ont enlevé sept, est situé près de l’aéroport de Bagdad.

Les photos ci-jointes montrent les assaillants et des forces spéciales en uniforme. Ces clichés montrent bien que les assaillants appartiennent aux forces spéciales, avec les mêmes vêtements, casquettes et équipements. Avant le début de l’attaque, ils avaient retirés leur veste militaire.

De cette manière, il est clair que le crime contre l’humanité à Achraf le 1er septembre a été commis par les forces irakiennes à la demande et selon le plan du régime iranien. Le commandement de cette opération meurtrière a été assuré sur place par Farouk Al-Araji, directeur de cabinet du commandement en chef des forces armées au cabinet du 1er ministre et le général Jamil Chemari, chef de la police de Diyala.

Les sept Achrafiens pris en otages ont aussi été capturés par ces forces et transférés près de l’aéroport de Bagdad, avant d’être emmenés en hélicoptère le 10 septembre par ces forces dans la ville d’Amara pour être livrés au régime iranien. Le pouvoir irakien ment délibérément quand il dit ne rien savoir sur les otages.

La Résistance iranienne demande une fois de plus une intervention urgente du gouvernement américain et de l’ONU pour faire libérer les otages et empêcher leur envoi forcé en Iran. Tous les otages sont, comme l’a souligné le HCR, des demandeurs d’asile relevant de sa compétence et le HCR doit, en vertu du principe de non refoulement, agir au plus vite pour les faire libérer.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 12 septembre 2013