Sommet en ligne reliant des Iraniens dans 50.000 points dans 105 pays, rejoints par 1029 dignitaires politiques des cinq continents, et des rassemblements dans 17 pays
Maryam Radjavi : Seule la peur du régime face aux soulèvements et l’agonie politique du Guide suprême du régime peuvent expliquer l’ascension de Raïssi, le bourreau du massacre de 1988.
· Janez Janša, Premier ministre de Slovénie : Pendant 33 ans, le monde a oublié le massacre de 30.000 prisonniers politiques en 1988. Cela doit changer. D’autant plus qu’Amnesty International a accusé Ebrahim Raïssi de crimes contre l’humanité pour son rôle dans ce massacre.
· Michael Pompeo, ancien secrétaire d’État américain (2018-2021) : Le peuple iranien considère que la théocratie corrompue au pouvoir est son véritable ennemi et la première et principale cause des crises économiques. Nous devons continuer à soutenir le peuple iranien dans sa lutte pour un Iran plus libre et plus démocratique de toutes les manières possibles. Finalement, le peuple iranien aura une République laïque, démocratique et non nucléaire.
· Discours de 30 parlementaires américains, dont les sénateurs Robert Menendez, Ted Cruz, Roy Blunt et Ben Cardin, et les membres du Congrès Kevin McCarthy et Hakeem Jeffries, ainsi que Stephen Harper, ancien Premier ministre du Canada, d’anciens ministres des Affaires étrangères de France, d’Italie et de Pologne, et les ministres de la Défense du Royaume-Uni et de France.
Le samedi 10 juillet 2021, le Sommet mondial pour un Iran libre-2021, d’une durée de trois jours, a débuté avec la participation d’Iraniens et de partisans de la Résistance iranienne dans plus de 50 000 points dans 105 pays, ainsi que des milliers de membres des Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK) à Ashraf 3 en Albanie.
Dans son discours au premier jour du Sommet, Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré que l’installation, par Khamenei, d’Ebrahim Raïssi comme président du régime, l’un des auteurs du massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988, a marqué la plus grande défaite et le plus grand scandale dans l’histoire du régime clérical. Il s’agissait d’une mesure hâtive visant à purger et à éliminer les factions internes sur la voie de l’uniformisation du pouvoir dans la phase terminale du régime. Seules la peur du régime face aux soulèvements et l’agonie politique du Guide suprême peuvent expliquer l’ascension de Raïssi, le bourreau du massacre de 1988. Nous voulons traduire en justice le Guide suprême des mollahs, Ali Khamenei, son président Ebrahim Raïssi, son chef du pouvoir judiciaire Gholam-Hossein Mohseni Eje’i, et les autres responsables du massacre de 1988, en les accusant d’avoir commis des crimes contre l’humanité et génocide. Nous demandons instamment au Conseil de sécurité des Nations unies de prendre des mesures pour un procès international de Raïssi et de le tenir pour responsable de crime contre l’humanité. Le régime des mollahs ne renoncera jamais à l’acquisition d’armes nucléaires, à l’exportation du terrorisme et au bellicisme dans la région. Par conséquent, en tant que principale menace pour la paix et la sécurité, il doit être soumis à des sanctions internationales sur la base du chapitre sept de la Charte des Nations unies.
Mike Pompeo, secrétaire d’État américain (2018-2021), Janez Janša, premier ministre slovène, Donna Brazile, présidente par intérim du Comité national démocrate américain (2016-2017), Stephen Harper, premier ministre canadien (2006-2015), Franco Frattini, ministre italien des Affaires étrangères (2008-2011), Pandeli Majko, ancien premier ministre albanais, des dizaines de sénateurs et de députés américains de premier plan des partis démocrate et républicain, notamment les sénateurs Robert Menendez, Ted Cruz, Roy Blunt et Ben Cardin, ainsi que les membres du Congrès Kevin McCarthy et Hakeem Jeffries ; le général James Jones, conseiller du président Obama pour la sécurité nationale, et plusieurs anciens ministres européens, dont les anciens ministres des affaires étrangères de France, d’Italie et de Pologne, les anciens ministres de la défense britannique et français, ainsi que le chef du Parti populaire européen, le plus grand parti politique d’Europe, ont tous pris la parole lors du sommet.
Dans son discours, le secrétaire d’État Pompeo a déclaré : « Le régime théocratique est dans son état le plus précaire depuis 1979, et ses perspectives de survie sont ouvertement remises en question par les initiés du régime et contestées par une nation rétive et éprise de liberté. En bref, très peu de gens ont voté pour Raïssi… Cette élection est fortement impactée par une série de bouleversements sociaux majeurs, notamment les soulèvements de 2017, 2018 et 2019, dont le principal slogan était : » Fondamentalistes, réformateurs, le jeu est terminé » et « A bas le dictateur » ont complètement ébranlé les fondements du régime […]. Ils considèrent la théocratie corrompue au pouvoir comme leur véritable ennemi et la cause première des crises économiques. L’un des slogans les plus dominants des récents soulèvements a été : « Notre ennemi est ici même ; ils mentent quand ils disent que c’est l’Amérique ». Le secrétaire Pompeo a ajouté : « Nous devons continuer à soutenir le peuple iranien dans sa lutte pour un Iran plus libre et plus démocratique de toutes les manières possibles. Finalement, le peuple iranien aura une République laïque, démocratique et non nucléaire. »
« Pendant près de 33 ans, le monde a oublié 30 000 prisonniers politiques, victimes du massacre de 1988« , a déclaré Janez Janša, Premier ministre slovène. « Cette situation doit changer. La commission d’enquête des Nations unies est essentielle pour faire la lumière sur l’horrible massacre de 1988. Cela est d’autant plus important que le prochain président du régime sera Ebrahim Raïssi, qu’Amnesty International accuse de crimes contre l’humanité en raison de son rôle dans ce massacre. »
Le sénateur Robert Menendez, président de la commission des relations étrangères, a déclaré qu’Ebrahim Raïssi « a remporté une élection fictive après que le régime a vidé le champ de tout adversaire crédible, et qu’une majorité d’électeurs ont manifesté leur dégoût en refusant de participer, ce qui a conduit au taux de participation le plus bas depuis 1979…« . Le fait qu’il ne se contente pas d’approuver, mais qu’il fasse pencher la balance en faveur de l’accession d’un homme comme Raïssi à la présidence de l’Iran est une nouvelle accusation contre son régime. Un homme qui est activement impliqué dans la disparition forcée et l’exécution extrajudiciaire de milliers de dissidents iraniens en 1988. Un homme dont la secrétaire générale d’Amnesty International, Agnès Callamard, a récemment déclaré qu’il devait faire l’objet d’une enquête pour crimes contre l’humanité. »
Le sénateur Ted Cruz a mis en garde contre la politique de complaisance envers le régime, soulignant : « Nous voyons les fruits de cette complaisance sous la forme d’attaques constantes de l’Iran et de ses armées terroristes contre les forces américaines et nos alliés à travers le Moyen-Orient (…) Je continuerai à mener le combat au Sénat pour tenir le régime iranien responsable de ses activités malveillantes. Et pour ramener la politique américaine à une pression maximale jusqu’à ce que ce régime néfaste et despotique s’effondre enfin« , a-t-il ajouté.
Kevin McCarthy, leader de la minorité à la Chambre des représentants des États-Unis, a déclaré : « Je suis heureux d’être avec vous aujourd’hui pour soutenir un Iran libre et démocratique. Le régime oppressif de Téhéran et son nouveau président ont un passé de répression de la liberté d’expression, de soutien au terrorisme et de recherche d’armes nucléaires. J’espère que les jours sombres de la peur sous le Guide suprême s’estomperont et que l’Iran deviendra une nation démocratique responsable. Imaginez cela : Un Iran libre ».
Dans une autre partie du Sommet d’aujourd’hui, au milieu du climat de répression la plus sévère en Iran, des messages vidéo de plus de 1 000 membres des unités de résistance de l’OMPI de l’intérieur de l’Iran ont été affichées sur de grands écrans lors de l’événement, dans lesquels des jeunes insurgés ont souligné leur volonté de renverser la dictature religieuse.
Simultanément au sommet, des milliers d’Iraniens se sont rassemblés à la porte de Brandebourg à Berlin, ainsi que dans 16 autres capitales et villes du monde, dont Paris, Washington, Londres, Amsterdam, Stockholm, Oslo, Vienne, Rome et Genève. Ces rassemblements ont été reliés en direct au sommet.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 10 juillet 2021