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Scènes choquantes de pendaisons publiques en Iran

ImageUn document choquant de scènes de pendaisons publiques de trois jeunes hommes a révélé l’étendue des atrocités qui se poursuivent en Iran. Ce film a été montré dans une réunion à la Law Society au centre de Londres le 1 juin.
La réunion était intitulée « le caractère sacré des droits de l’homme doit être sauvegardée et libre de toute manipulation politique ». Elle était présidée par l’ancien député Kerry Pollard et on notait parmi les orateurs Geoffrey Bindman, un éminent avocat des droits de l’homme.

Wilfred Wong, le président de l’ONG Jubilee Campaign, elizabeth Sydney, présidente de la fédération internationale des femmes contre l’intégrisme et pour l’égalité ; Paul richmond, avocat des droits de l’homme et Hossein Abedini, membre de la commission des affaires étrangères du CNRI, qui a survécu à un attentat terroriste en 1990.

Le public venu nombreux comptait des militants des droits humains et des droits des femmes, des personnalités politiques, des juristes, des avocats et des journalistes.

Dans sa dépêche, l’agence Associated Press écrit : Avec des centaines de personnes venues y assister, les nœuds coulants au bout des bras abaissés des grues ont été placés autour des cous des hommes. Puis le bras de chaque grue s’est élevé, tuant les hommes, laissant les corps se balancer.

Le Conseil national de la Résistance iranienne a dit que le film a été pris en août 2004 dans la ville iranienne de Khorramabad par un opposant au pouvoir. Il a été sorti clandestinement du pays il y a plusieurs jours, a indiqué le groupe. Le film a été diffusé hier dans le centre de Londres.

Omid Daavati, dont on voit la pendaison dans la vidéo, suppliait ses bourreaux en uniforme de lui enlever le bandeau qu’il avait sur les yeux. Il avait les mains attachées dans le dos et les pieds liés.

« Je veux voir les gens », disait-il, d’après une traduction faite par le Conseil. « Je n’ai pas peur. C’est mon destin. »

Le film montrait aussi la pendaison d’un homme identifié comme étant Ali Ilvanian. Le Conseil a dit que les deux hommes ont été pendus le même jour dans deux points différents de Khorramabad. Le groupe a précisé qu’un autre homme, Safar Khachiani, a été exécuté dans la ville le même jour, mais n’avait pas de film de cette exécution.

Amnesty international a rapporté que l’Iran avait exécuté 159 personnes en 2004. La Chine compte le plus grand nombre.

Les accusés sont pendus en public en Iran seulement si un tribunal juge que leurs délits affectent profondément le sentiment public. Les tribunaux sont contrôlés par l’aile dure.

« Ce n’est que la pointe de l’iceberg des violations des droits de l’homme en Iran », a dit Hossein Abedini, un membre de la commission des affaires étrangères du Conseil. « La situation s’est gravement détériorée » ces dernières années, a-t-il ajouté.

Un autre agence, PA, a également traité cette information :
Un document choquant sur trois exécutions publiques en Iran a été diffusé à Londres par des opposants en exil.

Le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) a montré une vidéo de 10 minutes portant, ont-ils dit, sur la peine capitale de trois jeunes hommes pour adultère.

Les trois hommes ont été pendus en étant soulevés de terre par une grue mécanique montée sur un camion.

Plusieurs des personnes invitées à visionner ce film étaient en larmes.

Le CNRI a dit qu’il s’agissait du premier film sur des exécutions en Iran à être sorti clandestinement du pays.

L’ancien député travailliste Kerry Pollard, qui a présenté la vidéo à l’association des juristes dans le centre de Londres a déclaré : « Je n’ai jamais rien vu de pareil dans ma vie et j’espère ne plus jamais le revoir.

« C’est plus que choquant – c’est une abomination.

« Je ne sais pas comment des êtres humains peuvent faire une chose pareille à d’autres êtres humains. »

Il a appelé le gouvernement et l’Union européenne a cesser ce qu’il nomme la « complaisance » avec le régime des mollahs.

Le CNRI a indiqué que les pendaisons ont eu lieu à Khorramabad, dans l’ouest de l’Iran, en août dernier.

Selon le ministère de l’intérieur, le CNRI diffuse de la propagande hostile au pouvoir et soutient les Moudjahidine du peuple (MeK), une organisation d’opposition qui cherche à remplacer les mollahs avec une république démocratique, socialiste et islamique.

Les MeK ont été interdits comme un groupe terroriste par le ministre de l’intérieur en février 2001.

Le CNRI fait campagne pour faire lever cette interdiction.

Dans la vidéo, on pouvait voir la foule, importante, avec des enfants, rassemblée pour assister aux exécutions.

La première séquence a montré comment on amenait la grue mécanique sur un pont et sa préparation pour l’exécution, avec une corde en nylon bleue attaché au bout du bras de la grue.

Les autorités ont amené le premier homme pour l’exécuter. Il portait un bandeau blanc sur les yeux.

Dans une traduction de ses paroles en arabe fournie par le CNRI, il disait : « Laissez-moi voir, enlevez-moi le bandeau des yeux.

« Attendez ! Attendez ! Enlevez-moi le bandeau des yeux. Je veux voir les gens !
« On a peut-être commis des péchés, mais on ne mérite pas d’être exécutés. »

Il a exhorté les jeunes à mener une bonne vie et à ne pas fréquenter les malfaisants, avant qu’on ne lui mette a corde au cou.

L’homme a dit que les deux autres condamnés à mort étaient innocents de tout crime.

Alors que l’homme avait toujours un bandeau sur les yeux, les chevilles attachées et les mains liées dans le dos, la grue l’a soulevé dans en l’air, des saccades ont légèrement secoué son corps.

La seconde séquence montrait un homme pendu avec une grue similaire dans un autre endroit, avec une corde rose.

Son corps a ensuite été descendu et posé sur une plaque en acier.

On ne pouvait pas distinguer les images de la troisième exécution dans la vidéo, qui, selon le CNRI, a été sortie d’Iran clandestinement ces derniers jours.

Hussein Abedini du CNRI a déclaré : « Il ne s’agit que de la pointe de l’iceberg des violations des droits de l’homme en Iran ».

Wilfred Wong de l’organisation chrétienne des droits de l’homme, Jubilee Campaign, a dit qu’il y avait eu au moins 159 exécutions en Iran l’an dernier.

« C’est le deuxième chiffre le plus élevé d’exécutions dans le monde – le premier revenant à la Chine avec une population d’1,2 milliards d’habitants et l’Iran n’en a que 60 à 65 millions », a-t-il dit.

« Il est extrêmement inquiétant qu’il y ait un nombre aussi élevé d’exécutions dans le pays. »

The Times de Londres, écrivait quant à lui le 2 juin – Un film terrifiant montrant trois exécutions publiques en Iran a été montré par des opposants en exil à Londres hier.

La vidéo de dix minutes, sortie clandestinement d’Iran ces derniers jours par le Conseil national de la résistance iranienne, montre la peine capitale de trois jeunes hommes pour adultère.

Le public composé d’environ 75 avocats des droits de l’homme, opposants iraniens et journalistes, a regardé en silence comment on leur mettait la corde au cou et comment une grue mécanique montée sur un camion les a soulevé de terre.

On entendait une femme pleurer et beaucoup de personnes dans l’assistance avaient les larmes aux yeux en regardant les scènes filmées en secret l’an dernier mais qui viennent juste d’être reçues. Le groupe a dit qu’il s’agissait du premier film d’exécutions en Iran à être sorti clandestinement du pays.

Kerry Pollard, ancien député travailliste, qui a présenté la vidéo au siège de la Law Society à Londres, a déclaré ; « Je n’ai jamais vu quelque chose de pareil dans ma vie et j’espère ne jamais le revoir. C’est plus que choquant – c’est une abomination.

« Comment des êtres humains peuvent faire des choses pareilles à d’autres êtres humains au 21e siècle, je ne sais pas. »

Il a appelé le gouvernement et l’UE à cesser ce qu’il appelle la complaisance avec le régime iranien.

Le groupe a indiqué que les pendaisons avaient eu lieu à Khorramabad dans l’ouest de l’Iran, en août dernier.