jeudi, mars 28, 2024
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Radions l’OMPI de la liste terroriste, une inscription qui ne profite qu’au régime iranien – Patrick Kennedy

CNRI – S’exprimant lors d’une conférence sur l’Iran à Berlin le 19 mars, Patrick Kennedy, fils de feu le sénateur Edward Kennedy et membre de la Chambre des Représentants jusqu’en 2011, a déclaré : Quand vous faites remarquer le décalage très réel entre notre lutte contre le terrorisme, contre Ahmadinejad, et puis notre classification de l’OMPI comme groupe terroriste, alors qu’elle s’oppose à Ahmadinejad, je dis oui, radions l’inscription de l’OMPI  comme organisation terroriste, inscription qui ne profite qu’au régime actuel.

Ci-après des extraits de son intervention prononcée en présence de Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne :

Le gouverneur Dean a commencé son discours en déclarant combien il était difficile de parler après une présidente. Eh bien, présidente Radjavi, je peux le dire, car je comprends ce qu’il a ressenti. J’ai perdu toutes les chances de pouvoir parler quand j’ai été présenté après la projection de ce clip sur mon oncle, le Président Kennedy.

Mais je dirai : Maryam Radjavi, merci pour votre leadership à notre époque. Mon oncle, il y a 50 ans est venu à Berlin, pour prononcer les mots : « Ich bin ein Berliner ». – Aujourd’hui je reviens dans un Berlin libre et uni, dans ce Conseil national de la Résistance iranienne pour répéter ses mots immortels avec juste un léger changement : « Man Irani hastan. – Man Ashrafi hastan » (Je suis un Iranien et je suis un Achrafien).

Le discours de mon oncle était un discours qui a retenti à travers le temps, car c’est un message qui résonne aujourd’hui. La lutte pour les droits de l’homme dont il a parlé ce jour là à Berlin, est une lutte qui se poursuit aujourd’hui en Iran, au Moyen-Orient, dans chaque coin du monde où les gens luttent pour être libres. Quand mon oncle s’est exprimé sur les droits de l’homme dans son propre pays dans les années 60, il a parlé du principe de traiter les autres comme nous aimerions être traités. Il a déclaré : « Qui parmi nous serait prêt à changer sa place en ce moment avec les Afro-Américains dans notre pays, et se contenterait de ces conseils de patience et de report de la part de ceux qui disaient : « Pas maintenant, plus tard » »?.

Je réponds à l’appel à agir lancé par la présidente. Quand Maryam Radjavi a déclaré que nous devrions prendre des sanctions contre l’Iran, je pense que nous le devrions et ma réponse est : « Oui ». Quand elle a déclaré que nous devrions faire juger les crimes de guerre des responsables de la prison d’Evine – la chambre de torture notoire en Iran qui a vu la mort et la torture de bien trop de personnes ayant lutté pour voir un nouvel Iran, je déclare : « oui à un tribunal pour les crimes de guerre que vous demandez ».

Quand vous faites remarquer le décalage très réel entre notre lutte contre le terrorisme, contre Ahmadinejad, et puis notre classification de l’OMPI comme groupe terroriste, alors qu’elle s’oppose à Ahmadinejad, je dis oui, radions l’inscription de l’OMPI  comme organisation terroriste, inscription qui ne profite qu’au régime actuel.

Et finalement, quand vous dites « Oui » à une ère nouvelle  pour l’Iran, je dis « Oui » et Norouz aussi. Ayons un Norouz pour l’Iran, un Norouz pour les droits de l’homme, un Norouz pour la démocratie et avec vos mots, Madame la Présidente : « Mitavan va bayad [c’est possible et il le faut]. – Oui, et nous le devons! »