vendredi, mars 29, 2024
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« Nous avons affaire à un régime en Iran qui est extrêmement dangereux » – Eurodéputé

CNRI –  » Ce à quoi nous sommes confrontés ici, c’est un régime cruel, inhumain, et ce qui se passe c’est priver les gens de leurs droits médicaux, qu’il s’agisse de cancer ou de personnes qui ont besoin de traitement pour leurs blessures et c’est l’équivalent à un acte de meurtre », a déclaré James Higgins, eurodéputé irlandais le 1er décembre à Bruxelles.

Ce membre du bureau du Parlement européen s’exprimait dans une réunion d’eurodéputés qui accueillait Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, à l’occasion de l’adoption d’une déclaration écrite en faveur de la protection de la Cité d’Achraf.

Voici les points forts de son intervention:

Je souhaite vous rejoindre dans le travail mené auprès de Mme Maryam Radjavi. En 1992 en Irlande, nous nous avons élu la première femme présidente de notre pays et elle a cité une phrase au soir de son élection : « la main qui berce le berceau dirige le monde ». A n’en pas douter, s’il y avait une dirigeante au bon endroit et au bon moment en terme de liberté pour l’Iran, ce à quoi nous aspirons tous, ce serait certainement Mme Radjavi.

M. Vidal-Quadras a indiqué que [l’adoption de la déclaration] s’est faite dans un très court laps de temps. D’après ce que j’en sais, et après avoir vérifié les documents, ça ne s’est jamais réalisé auparavant en seulement 30 jours.

Nous avons connu une situation en juillet dernier et le but de cette déclaration écrite est de mettre l’accent sur le fait que ces gens sont très à découverts face aux attaques et que des attaques sont en cours. Ce à quoi nous sommes confrontés ici, c’est un régime cruel, inhumain, et ce qui se passe c’est priver les gens de leurs droits médicaux, qu’il s’agisse de cancer ou de personnes qui ont besoin de traitement pour leurs blessures et c’est l’équivalent à un acte de meurtre.

Donc, ce que nous avons fait la semaine dernière est très important. Ce n’était pas le début et ce n’est pas la fin. C’est seulement une étape importante en termes de pression internationale, de ce que les autorités internationales, les États-Unis et l’ONU doivent faire, ce qui est et ce qui devrait se passer, c’est-à-dire d’assurer une protection.

Ce que nous devons aussi comprendre, et Mme Radjavi a abordé cette question, c’est que nous avons affaire à un régime en Iran qui est extrêmement dangereux, qui est anti-démocratique, qui est tyrannique. Nous avons affaire à un régime qui constitue une grave menace pour la paix et la stabilité internationales, notamment en raison de son insistance sur les armes nucléaires.

Le plus tôt nous pourrons nous réunir pour faire quelque chose collectivement, faire face à ce régime, afin de parvenir à une situation où non seulement l’OMPI sera totalement retirée de la liste en raison du fait que c’est un organe très légitime faisant campagne pour les droits de l’homme et le bien-être du peuple iranien ; en plus de cela, nous avons besoin d’une poussée collective pour nous assurer que le régime en Iran soit démocratique et la seule façon pour qu’il devienne démocratique c’est de passer par des élections ouvertes, libres et démocratiques.

Je suis donc ravi d’avoir été avec mes collègues partie intégrante du succès que nous avons eu la semaine dernière. Ce n’est pas la fin, ce n’est pas le début, mais c’est une autre étape. Cependant le voyage continue, la lutte continue ainsi que la quête que nous menons pour faire en sorte que le camp d’Achraf soit totalement sûr et protégé par la communauté internationale, et jusqu’à ce moment nous ne cesserons pas nos efforts.

La semaine dernière il y a eu une déclaration puissante, mais nous avons besoin d’efforts supplémentaires, nous avons besoin de plus d’énergie et nous avons besoin de conduire la campagne particulière dont nous faisons partie et nous devons la mener encore plus loin.