L’agence de presse officielle iranienne Tasnime a rapporté le 30 juin que 72% des exportations iraniennes sont envoyées en Irak.
Le commerce avec l’Irak a aidé le régime iranien à diminuer les effets des sanctions internationales qui ont fait brusquement chuter la valeur de la monnaie iranienne. Une nouvelle série de sanctions venant des États-Unis vise l’industrie automobile de l’Iran.
El-Monitor a cité un analyste politique, Alshomari, expliquant que « l’Iran a désormais accepté que l’Irak est sa seule chance économique. Il est très naturel, d’autre part, que l’Irak consomme de grandes quantités de marchandises iraniennes ».
Alshomari croit que « l’approfondissement à ce point des relations entre l’Irak et l’Iran finira par nuire aux relations étrangères de l’Irak, en particulier avec l’Amérique ».
Alshomari a également confié à El-Monitor : « L’Iran a désespérément besoin de l’Irak, en particulier, à ce stade, non seulement pour commercialiser ses produits, mais aussi pour exporter des marchandises par l’intermédiaire de l’Irak vers d’autres pays et pour faciliter le transfert des fonds iraniens de Bagdad à Damas et à Beyrouth (…) L’Irak est la porte économique de l’Iran avec le monde extérieur ».