De récentes révélations ont mis en lumière des négociations clandestines entre le régime iranien et les dirigeants militaires du Niger, concernant l’achat d’une quantité importante d’uranium. Les discussions, entourées de secret, tournent autour d’un accord potentiel portant sur 300 tonnes d’uranium yellowcake, une forme concentrée de l’élément.
Selon Le Monde, des informations provenant de diverses sources, notamment américaines et africaines, ont dévoilé ces pourparlers secrets, qui ont été confirmés par plusieurs responsables occidentaux et nigériens. Les négociations interviennent dans un contexte de surveillance accrue de la part des observateurs internationaux, étant donné le rôle central de l’uranium dans la prolifération nucléaire.
L’uranium en question provient des mines exploitées par le groupe français Orano à Arlit, au nord du Niger. Alors que le Niger est le septième producteur mondial d’uranium, la junte militaire aurait engagé des discussions avec Téhéran, soulevant des inquiétudes quant à d’éventuelles violations des sanctions internationales et aux risques de prolifération.
For over three decades, the ruling clerics in #Tehran, who continue to harbor ambitions of inaugurating a regional Islamic Caliphate to this day, have been desperately trying to join the #nuclear club.https://t.co/EiJenArCtm
— NCRI-FAC (@iran_policy) 18 avril 2023
Bien que la société française Orano, qui détient une participation importante dans les mines d’uranium, nie toute implication directe dans les négociations et affirme respecter les sanctions internationales interdisant les ventes d’uranium à l’Iran, les révélations soulignent la délicate dynamique géopolitique en jeu.
La valeur de l’accord proposé est estimée à environ 56 millions de dollars. Ces révélations ont déclenché l’inquiétude à Washington et à Paris, les deux capitales surveillant de près la situation, en particulier dans le contexte d’efforts en cours pour rétablir la coopération milit