jeudi, mars 28, 2024
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Mme Rice rejette les conditions posées par l’Iran à la reprise des négociations

Mme Rice rejette les conditions posées par l'Iran à la reprise des négociationsDépartement d’Etat américain, New York (Nations unies) – La secrétaire d’État américaine, Mme Condoleezza Rice, a rejeté, le 21 septembre, les conditions énoncées par l’Iran pour la suspension de son programme d’enrichissement de l’uranium et la reprise des négociations.

S’adressant à la presse à l’issue d’une réunion tenue par le Conseil de sécurité des Nations unies sur la question israélo-palestinienne à l’occasion de l’ouverture de la 61e Assemblée générale, Mme Rice a déclaré qu’on ne pouvait assortir de conditions les conditions essentielles posées par les six pays chargés de ce dossier (l’Allemagne, la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie) en vue de négociations sur un ensemble de mesures d’incitation économiques et techniques en échange de la cessation par l’Iran de ses activités d’enrichissement de l’uranium.

Le Conseil de sécurité, qui soutient la position des six, avait adopté une résolution fixant au 31 août le dernier délai pour que Téhéran mette fin à ces activités, sous peine de sanctions.

« Les termes en sont très clairs, a déclaré la secrétaire d’État. L’Iran s’est fait signifier par la communauté internationale, par une résolution du Conseil de sécurité, qu’il doit suspendre ses activités. S’il les suspend, les négociations peuvent démarrer. »

« Je ne pense pas qu’on ait besoin de nouvelles conditions. Nous devons obtenir la suspension de l’enrichissement et du retraitement et c’est alors que nous pourrons engager de pleines négociations. »

Le président iranien, M. Mahmoud Ahmadinejad, qui participait, lui aussi, à l’Assemblée générale, a déclaré lors d’une conférence de presse que son pays était prêt à négocier une suspension s’il recevait des garanties équitables. Il a affirmé qu’il était prêt à répondre positivement aux exigences du Conseil de sécurité, sans toutefois préciser de date.

Selon Mme Rice, les six pays sont « résolus à faire appliquer pleinement la résolution 1696».
« Nous pouvons soit engager les négociations, soit aller au Conseil de sécurité », a-t-elle déclaré.

(Diffusé par le Bureau des programmes d’information internationale du département d’Etat. Site Internet : http://usinfo.state.gov/francais/)