« Une politique réaliste vis-à-vis de ce pays ne peut reposer que sur un équilibre qui tienne compte des revendications démocratiques du peuple iranien », a déclaré la députée Michèle de Vaucouleurs, présidente du Comité parlementaire pour un Iran démocratique (CPID), à une conférence organisée le 16 décembre à Paris sur la question iranienne.
Organisée au Palais Brongniart sous le thème « La situation explosive de l’Iran, le régime des mollahs encerclé par les crises », l’évènement a vu la participation de plusieurs personnalités européennes, arabes et Nord-américaines. Elle a été ouverte par Jacques Boutault et Jean-François Legaret, maires du 2ième et 1er arrondissement de Paris, qui ont remis à Maryam Radjavi, présidente du CNRI, l’appel de soutien de plusieurs milliers de maires et d’élus de France à l’appel à la justice de la Résistance iranienne pour les victimes du massacre des prisonniers politiques en 1988 en Iran.
Dans son intervention, la députée des Yvelines (MoDem) a déclaré :
« Je veux dire tout d’abord l’honneur qui est le mien de présider le Comité parlementaire pour un Iran démocratique. Je veux vous dire aussi que j’ai conscience de la responsabilité qui est la mienne de prendre toute ma part à l’aspiration démocratique que vous incarnez de la plus belle manière.
Le Comité parlementaire pour un Iran démocratique est constitué de députés de différentes sensibilités politiques. Il se félicite de la résolution adoptée le 14 novembre dernier par le troisième comité de l’Assemblée générale des Nations unies sur la situation des droits de l’homme en Iran.
Le Comité parlementaire pour un Iran démocratique considère pour sa part que l’amélioration de la situation des droits de l’homme en Iran doit être un facteur incontournable dans tout développement de relations diplomatiques et commerciales avec le régime en place à Téhéran et que celles-ci devront être mesurées à l’aune de l’arrêt des exécutions, de la libération des prisonniers politiques et au respect de la liberté d’expression et d’association.
Il estime qu’au moment où l’Iran a plus que jamais besoin de relations économiques avec l’Occident, une politique réaliste vis-à-vis de ce pays ne peut reposer que sur un équilibre qui tienne compte des revendications démocratiques du peuple iranien dont rien ne permet de penser qu’il serait demain bénéficiaire d’une ouverture économique du pays, dont les différentes factions, notamment des pasdaran, au pouvoir ont bien l’intention de capter les bénéfices.
Donc je suis à nouveau très honorée de vous dire que j’ai grand honneur à présider ce comité et je compte bien prendre toute ma part à vos côtés dans ce combat.