CNRI – Dans laprès-midi du 1er octobre, Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne a pris part à une réunion du groupe PPE-DC de lAssemblée parlementaire du Conseil de lEurope à Strasbourg, où elle avait été invitée à intervenir.
CNRI – Dans laprès-midi du 1er octobre, Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne a pris part à une réunion du groupe PPE-DC de lAssemblée parlementaire du Conseil de lEurope à Strasbourg, où elle avait été invitée à intervenir.
Avant quelle ne prenne la parole, Luc Van den Brande, le président groupe a présenté Maryam Radjavi, soulignant son combat pour la défense des droits de lhomme en Iran et contre lexportation de lintégrisme et du terrorisme par les mollahs. Il a également évoqué ses conceptions pour un Iran libre quelle avait évoquées en ces lieux lan dernier, ses convictions et son engagement en matière dégalité des femmes et dislam démocratique.
Avant dentamer son intervention, Mme Radjavi a offert au groupe PPE-DC une liste de prisonniers politiques victimes des exécutions en Iran, comme le document le plus précieux de la Résistance iranienne.
« Nous sommes rassemblés à un moment des plus critiques, a déclaré Mme Radjavi dans son discours. Lan dernier, en ces lieux, javais dit que le monde se trouve à un carrefour dangereux. D’une part, la dictature religieuse est sur le point d’obtenir la bombe atomique et de l’autre, il y a la possibilité d’une autre guerre dans la région.
« A cette époque javais dit que le danger de lingérence et du terrorisme des mollahs en Irak était cent fois plus dangereux que la bombe atomique et javais mis en garde contre les efforts du régime pour exporter lintégrisme, le terrorisme et les crises à toute la région.
« Aujourdhui, je voudrais vous dire que la situation est bien plus dangereuse. LIrak en ce moment est sous loccupation officieuse des mollahs. La situation dans toute la région connaît une crise aigue. Le régime iranien se trouve au milieu de cette crise dont tous les maillons sont liés dans une même stratégie. »
Faisant ensuite allusion aux dégâts causés par la politique de complaisance avec le régime des mollahs, elle a lancé à ladresse des gouvernement européens : « Pourquoi, à cause dintérêts économiques, mettez-vous un genou à terre devant les mollahs ? Les gouvernements européens doivent répondre de leurs actes devant leur peuple. Les mollahs ont ignoré trois résolutions de lONU mais lEurope continue de vouloir dialoguer et de négocier avec eux. Dialoguer sur quoi ? Est-ce que cest pour que les mollahs aient encore plus de temps pour obtenir la bombe nucléaire ?
« Les gouvernements européens se trompent de penser que le régime iranien pourrait être un acteur respectable et acceptable dans les affaires de la région et du monde. Ils se trompent de penser qu’ils peuvent contenir le terrorisme et l’intégrisme des mollahs. Avec la politique de complaisance, ils préparent le terrain à une guerre catastrophique. »
La présidente élue de la Résistance iranienne a souligné à cet effet limportance décisive de la troisième voie, à savoir le changement démocratique par le peuple iranien et sa résistance.
« En plus de la répression impitoyable dans le pays, a-t-elle ajouté, l’obstacle au changement en Iran c’est le politique de complaisance de l’Europe. Cette politique résulte de trois facteurs : les intérêts économiques, une connaissance erronée de la nature du régime et la croyance dans le mythe de la modération. Une connaissance erronée de léquation politique iranienne et du rôle décisif du peuple et de la résistance iranienne.
« La reddition des gouvernements occidentaux devant les exigences des mollahs dinclure l’OMPI, la principale composante de la Résistance, dans la liste du terrorisme est au coeur de cette politique. Cette étiquette permet au régime iranien de justifier l’exécution de ses adversaires. Par dessus tout, cette étiquette a enchaîné l’acteur principal du changement en Iran. »
Mme Radjavi a ajouté : « Aujourdhui le temps est venu dagir contre cette grande injustice. LAssemblée parlementaire du Conseil de lEurope doit sélever contre cette violation du droit. »