CNRI Le Conseil de lUnion Européenne a rendu ses conclusions sur lIran suite à son meeting du lundi 15 mai. Le Conseil a pris acte du rapport du directeur général de lAIEA du 28 avril qui précise que « les autorités iraniennes refusent de se soumettre aux requêtes formulées par le conseil des gouverneurs de lAgence et le Conseil de Sécurité de lONU et refusent également de coopérer activement avec lAgence afin de clarifier les questions restées en suspens, dont celles pouvant revêtir une dimension militaire ».
Le Conseil a exprimé son profond regret concernant le refus du régime iranien de prendre les mesures considérées comme essentielles par le Conseil de lAIEA et le Conseil de Sécurité de lONU, ainsi que leur menace de maintenir ce refus dans le futur.
Le Conseil de lUE demande au régime de coopérer entièrement avec lAIEA, de « suspendre toutes ses activités liées à lenrichissement et au retraitement, dont la recherche et le développement, et de suspendre la construction dun réacteur à eau lourde ». LUE soutient complètement une décision du Conseil de Sécurité de rendre ces requêtes obligatoires.
Le Conseil souligne dans ses conclusions limportance dexercer une grande vigilance dans lapplication des mécanismes de contrôle des exportations existants concernant les équipements sensibles afin dempêcher le transfert de biens, de technologie et de matériel pouvant être utilisés, directement ou indirectement, dans des programmes de matériaux fissiles et de missiles.
LUE a également abordé la question des violations des droits humains en Iran. « Le Conseil reste profondément préoccupé par la situation des droits humains en Iran, qui est en désaccord avec les principes universels et les obligations spécifiques de lIran. » Le Conseil « fait également part de son inquiétude concernant le nombre croissant dexécutions, de détentions arbitraires, de restrictions sur laccès à linformation, les violations généralisées de la liberté de parole et de religion, en particulier concernant la situation des communautés soufie et bahaï, ainsi que lintimidation et le harcèlement que subissent les défenseurs des droits humains, les avocats et les groupes minoritaires ».