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L’Iran a versé 1,2 milliard £ à des groupes terroristes qui visent les troupes britanniques

Conférence de presse à Londres avec Hossein Abedini, Lord Corbett et Lord WaddingtonPar Damien McElroy

The Telegraph, 10 juin – L'Iran a un budget secret de 2,5 milliards de dollars (£ 1,2 milliards de livres sterling) pour soutenir des groupes terroristes qui visent les troupes britanniques en Irak et en Afghanistan, a annoncé un groupe.

 

Par Damien McElroy

Conférence de presse à Londres avec Hossein Abedini, Lord Corbett et Lord WaddingtonThe Telegraph, 10 juin – L'Iran a un budget secret de 2,5 milliards de dollars (£ 1,2 milliards de livres sterling) pour soutenir des groupes terroristes qui visent les troupes britanniques en Irak et en Afghanistan, a annoncé un groupe.

Les fonds ont été alloués par le Guide suprême de la République islamique l'ayatollah Ali Khamenei à la Force Qods des gardiens de la révolution, a déclaré le groupe d'opposition du Conseil national de la Résistance iranienne.

 « Le gouvernement de l'Iran a dépensé 2,5 milliards de dollars pour cette année financière via la Force Qods en Irak », a dit Hossein Abedini, un représentant du CNRI à Londres. « Ce pourrait même être plus, parce que les commandants ne sont pas vraiment confrontés à des contraintes budgétaires dans ce domaine. »

L’Iran assure la formation et l’approvisionnement en armes à un large éventail de milices chi’ites en Iran et des munitions fabriquées dans ses usines ont été saisies en Afghanistan. Les bombes de bord-de-route, au mécanisme complexe, qui ont tué des centaines de soldats sont exclusivement fabriquées par des ingénieurs iraniens.

« Des expériences sur des engins explosifs plus puissants capables de percer des blindages impénétrables occupent une place majeure dans le programme d'armes du régime », a déclaré Hossein Abedini, un représentant du groupe qui a obtenu les renseignements.

« L’Iran n’utilise pas seulement l'Irak comme tremplin pour ses attaques contre l'Occident, désormais des armes vont aussi en Afghanistan, dans le cadre de la menace que l'Iran fait peser contre l’occident. »

La version la plus sophistiquée, un dispositif anti-blindage, est décrite comme une amélioration significative de l’arme la plus meurtrière exportée par Iran.

Pour éviter que sa production ne soit pas vulnérable aux attaques, elle a été répartie dans trois installations secrètes. Le CNRI a identifié 16 centres de formation pour les insurgés et 51 itinéraires secrets de contrebande pour passer la frontière iranienne.

Le général David Petraeus, le commandant en chef de la coalition en Irak, a accusé l'Iran d'être directement impliqué dans bon nombre des pires attaques de la coalition. « Il ne saurait y avoir le moindre doute sur les activités et l’implication funestes et mortelles de la Force Qods dans ce pays », a-t-il dit.

carte des camps d'entraînement de terroristes en IranUn porte-parole des forces britanniques à Bassora a dit qu’un énorme arsenal d'armes avait été découvert après des opérations de l'armée irakienne le mois dernier. Le capitaine Crispin Fordham a dit que la découverte comprenait 380 bombes de bord-de-route et 1451 grenades propulsées par roquettes, ainsi qu'une poignée de missiles anti-aériens.

M. Abedini du CNRI, qui a été innocenté de terrorisme le mois dernier par la Cour d'appel, a donné des détails sur les noms de 31 Iraniens et Irakiens ayant joué un rôle décisif dans le réseau.

Une poignée de responsables irakiens cités à titre d’hommes clés dans la contrebande d'armes à travers la frontière sont susceptibles d’entretenir des contacts étroits avec des commandants britanniques en raison de leur position au sein de la milice Badr soutenue par le gouvernement. Parmi les personnes nommées figuraient le chef de la milice de Bassora. La milice Badr est une ramification de l’Assemblée suprême islamique irakienne, le plus grand parti au sein du gouvernement irakien.

Le rôle de l'Iran dans la guerre civile en Irak est compliqué par les liens étroits du régime islamique avec les dirigeants musulmans chiites du gouvernement de l'après-libération de Bagdad.