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Les responsables politiques les plus distingués, les officiers militaires les plus décorés ainsi que les diplomates les plus respectés de l’Amérique soutiennent le retrait de l’OMPI de la liste

De remarquables dirigeants américains ou de potentiels criminels ?
Publié le Par Fabian Mahmoudi
Istanbul (Turquie)
Official Wire – 11 avril 2012 – « Je veux que vous sachiez que j’ai payé mon propre billet de métro pour venir ici aujourd’hui (pour ce symposium). »
Une raillerie satirique faite par l’Ambassadeur Marc Ginsberg  contre les accusations.
L’ouverture du discours de l’Ambassadeur visait les rodomontades bruyantes des pontifes pro-Iraniens dans les médias, qui laissent entendre que plus de 100 politiciens et anciens responsables américains, qui prônent le retrait de la principale opposition iranienne (OMPI) de la liste terroriste, sont payés par le groupe.
Une conférence organisée par les communautés américano-iraniennes de quatorze États américains a secoué beaucoup de correspondants de la théocratie occupés à discréditer la longue lignée d’éminents politiciens américains, d’officiers militaires décorés, de conseillers à la Sécurité et juridiques et des militants des droits de l’homme.

La liste des intervenants était un témoignage vivant de la volonté et de la persévérance des défenseurs de l’OMPI que la resucée des médias était bâclée et vaine :
L’Ambassadeur Mitchell Reiss, ancien Directeur de la Planification politique au Département d’État américain ; Michael Mukasey, ancien Ministre de la Justice américain ; le Professeur Alan Dershowitz, de l’Institut de droit de l’Université de Harvard ; Ed Rendell, ancien Gouverneur de la Pennsylvanie et Président du Parti Démocrate ; John Bolton, ancien Ambassadeur américain aux Nations Unies ; Stuart Holliday, ancien Ambassadeur américain, des Affaires politiques spécifiques ; Marc Ginsberg, ancien Ambassadeur américain au Maroc ; le Général James Conway, ancien Commandant du Corps des Marines ; Eugene Sullivan, ancien Juge suprême à la cour d’appel américaine pour les Forces armées.
L’Ambassadeur Mitchell Reiss était le premier à prendre la parole pour exprimer son respect vis-à-vis de tous ceux qui décident des réelles normes et valeurs américaines malgré le prix élevé qu’ils paieraient :
« Nous sommes venus ici aujourd’hui pendant que des responsables anonymes du Département d’État tentent de remettre en question nos motivations et nos moralités ; que certaines personnes au sein du gouvernement américain tentent de nous intimider pour ne pas parler en faveur de ce que nous savons être vrai et juste, et plus important encore, à un moment de sérieuses inquiétudes concernant la situation au camp d’Achraf et au camp Liberty. Notre présence ici en cette matinée constitue un reproche à ceux qui s’opposent à cette cause. Nous ne serons pas intimidés ni découragés, et on ne nous fera pas taire. »
L’ancien Ministre de la Justice des États-Unis Michael Mukasey a déclaré : « La liste des organisations terroristes étrangères du Département d’État ne concerne pas l’autorité du Département d’État ni celle du Président pour mener les relations étrangères. Cette autorité provient de la loi, l’autorité de former cette liste provient d’une loi et cette loi impose des normes, et ces normes doivent être observées.
« Le Département d’État peut avoir toute la gestion des relations étrangères qu’il veut, mais il ne peut mettre quelqu’un sur cette liste ou maintenir quelqu’un sur cette liste, à moins qu’il ne remplisse les conditions. Et je pense, c’est un conseil d’ami, qu’il est malavisé de dire à une cour « ce n’est pas vos affaires ». Je me risque à vous dire qu’ils trouveront assez tôt que ce sont les affaires d’une cour. »
L’Ambassadeur Marc Ginsberg s’est identifié sur l’estrade comme un détenteur de la carte du Parti Démocrate :
« Je veux que vous sachiez que je ne me tiens pas ici comme un ancien diplomate mais comme un membre porteur de la carte du fier Parti Démocrate, je suis ici comme quelqu’un qui a commencé sa carrière en frappant aux portes au nom du Parti Démocrate du Président Kennedy, du Parti Démocrate du Président Carter, du Parti Démocrate du Président Clinton et en effet du Parti Démocrate du Président Obama. »
Le soutien grandissant à l’opposition iranienne de l’OMPI a développé sa défense d’une « campagne de parti politique » à une cause humanitaire bipartite.
« Je suis ici parce que nous ne sommes pas ici pour des raisons partisanes. Nous sommes ici parce que nous comprenons l’importance de cela comme initiative bipartite ayant le soutien d’Américains qui comprennent que la justice, la liberté et la dignité ne sont pas entachées de politiques bipartites. », a déclaré l’Ambassadeur.
Tout en rappelant à l’auditoire de la conférence les manières américaines adulées pratiquées par feu le Sénateur Kennedy, il a affirmé : « Il me disait toujours que nous, Américains, devons défendre ce en quoi nous croyons. C’est facile de laisser la politique et les excuses se mettre en travers du chemin de ce qui est juste. Je peux vous assurer que si le Sénateur Kennedy était aujourd’hui en vie, il se trouverait au camp Liberty exigeant la justice tout de suite pour ces personnes. »
Concernant la récente prétendue enquête du Département au Trésor et l’attaque des médias contre l’OMPI et ses sympathisants du style « Beaucoup de bruits pour rien », Ginsberg a déclaré :
« Il [Kennedy] n’aurait pas été intimidé par des menaces, des accusations ou de la désinformation, et il nous aurait conseillés de ne pas craindre les menaces, les intimidations ou la peur de la justice. »
« Avec de bons Américains dont les noms sont attaqués en raison de leur engagement envers des choses en lesquelles ils croient, je ne considère pas cela comme la manière qu’aucun Président, Obama, Carter, Clinton n’aurait défendue ou acceptée, comme je considère qu’aucun Président des États-Unis ne devrait se trouver face à ce qui est en gros une vérité gênante. »
La conférence a envoyé un message fort à Washington et aux pontifes pro-ayatollahs : ces défenseurs ne sont et ne seront ni intimidés, ni découragés ni réduits au silence. Les intervenants ont clairement fait comprendre à un Washington « embrouillé » et inexpérimenté qu’il a besoin de leur aide pour se montrer à la hauteur des idéaux en mettant en pratique la constitution américaine et des idéaux qui ont fait de l’Amérique le plus grand pays dans le monde et le dernier meilleur espoir pour le genre humain.
« Les cours de ce pays décideront en fin de compte du sort de l’OMPI et de son retrait ou non de la liste. », a dit l’Ambassadeur Ginsberg.

Fabian Mahmoudi est un journaliste indépendant.