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Les renseignements du CNRI sur la présence des pasdaran en Irak sous couverture diplomatique

Les renseignements du CNRI sur la présence des pasdaran en Irak sous couverture diplomatique

Conseil national de la Résistance iranienne – 9 octobre 2019

La semaine dernière, l’Irak a été la proie d’une révolte populaire contre la pauvreté et la misère d’une population excédée par la corruption du régime et l’influence néfaste du régime iranien en Irak. Depuis le 1er octobre, un des principaux slogans du soulèvement populaire à l’échelle nationale a été l’expulsion du régime iranien et de ses agents d’Irak et la fin des ingérences des pasdaran iraniens dans les affaires du pays.

Alors que le soulèvement se poursuit, la répression a pris des proportions brutales et meurtrières. Selon les médias, le nombre de morts est principalement par balles tirées sur les manifestants, en particulier les tirs de tireurs d’élite de la milice Hashd Al-Shaabi (affilié au régime iranien). Le 4 octobre, Reuters a rapporté que ses reporters avaient été témoins de snipers visant des manifestants. Simultanément, des rapports ont fait surface sur le rôle du régime iranien et de ses mercenaires dans la répression en Irak. Le député irakien Ahmad Al-Jaburi a déclaré que des mercenaires du régime iranien guidaient la répression du soulèvement populaire.

Le soulèvement du peuple irakien a une nouvelle fois attiré l’attention sur le niveau d’influence du régime iranien en Irak.

Selon les renseignements recueillis par l’Organisation iranienne des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) au sein du régime iranien, l’ambassade et les consulats du régime à Bagdad, Bassorah, Karbala et Najaf sont sous le contrôle des gardiens de la révolution (CGRI-pasdaran) et sa Force Qods. Un grand nombre de commandants des pasdaran sont en poste dans ces lieux et contrôlent à partir de là les départements et groupes affiliés au régime, y compris Hashd Al-Shaabi.

Outre le nombre élevé de membres des forces armées du régime, un grand nombre de responsables du ministère du Renseignement et de la Sécurité du régime iranien (VEVAK) sont basés dans l’ambassade et les consulats du régime. Ils travaillent en étroite collaboration avec les commandants des pasdaran.

L’AMBASSADE À BAGDAD
L’ambassadeur du régime, le brigadier général Iraj Masjedi, dirige les commandants des pasdaran en Irak. Pendant des années, il a été l’un des lieutenants de Qassem Soleimani, le commandant de la Force Qods, et a dirigé de nombreuses opérations terroristes.

L’ambassadeur adjoint est un autre brigadier général des pasdaran, Mousa Alizadeh Tabatabai.
Il y a actuellement neuf attachés militaires dans l’ambassade du régime en Irak, tous membres de la Force Qods. Le brigadier général des pasdaran, Mostafa Moradian, est le responsable des attachés militaires à l’ambassade. Le général de brigade IRGC Ali-Mohammad Rezai est son commandant en second. Le colonel Ruhollah Bakhshizadeh et le colonel Hassan Ashireh figurent parmi les attachés militaires. L’un des neuf attachés militaires est le chef de bureau de l’agence de presse du régime en Irak.

En plus des attachés militaires, Seyyed Mohammad-Reza Tabai, affilié à la police du régime, est basé à l’ambassade.

Mehdi Qassemi, chef de la station du VEVAK ; Ali Qaemi, le chef adjoint de la station du vevak; l’agent du vevak, Behrouz Nowruzpour, et trois autres agents du vevak sont en poste à l’ambassade.

LE CONSULAT À KARBALA
De nombreux officiers de la Force Qods sont basés au consulat du régime à Karbala. Le commandant en chef de la force Qods au consulat est l’officier des pasdaran, Omid Azadi. Il a 35 ans et est originaire de Kermanshah. Il a été transféré en Irak il y a environ deux ans. Omid Azadi se rend dans toutes les villes irakiennes, de Kirkouk à Bagdad et à Karbala. Il est très actif et en contact étroit avec des groupes irakiens. Il exerce une forte influence sur Hashd Al-Shaabi et d’autres groupes terroristes irakiens affiliés aux pasdaran.

Le chef de la station du VEVAK au consulat est un agent appelé Izadbakhsh.

LE CONSULAT À BASRA
Le chef du consulat du régime à Bassorah est le général de brigade Ahmad Sepahpush, qui était auparavant basé à la base des pasdaran au Khouzistan (sud-ouest de l’Iran). Auparavant, il était commandant des forces des pasdaran à Shadegan, dans le Khouzistan, et il commandait également la garnison Fajr à Ahvaz.

LE CONSULAT À NAJAF
Le brigadier général des pasdaran, Kazem Mirzai, est basé au consulat du régime à Najaf.

OBSERVATIONS
Ce rapport montre clairement que la Force Qods est activement présente en Irak sous le couvert des plus hauts titres diplomatiques du régime. Toutes les ressources du régime, y compris ses ressources diplomatiques, sont sous le contrôle de la Force Qods, et notamment de Qassem Soleimani, qui interviennent dans les affaires irakiennes.

Le 20 septembre 2019, le représentant du guide suprême Ali Khamenei à Machhad a déclaré: « Aujourd’hui, l’Iran n’est pas limité par ses frontières. Aujourd’hui le Hashd Al-Shaabi c’est l’Iran. Le Hezbollah libanais c’est l’Iran. L’Ansarollah du Yémen (la milice Houthi) c’est l’Iran. Le Vatani en Syrie et le Jihad islamique en Palestine, c’est l’Iran. »
Les propos prononcées le 7 octobre 2019 par trois hauts responsables des pasdaran à la télévision d’Etat du régime iranien sont éloquentes à ce sujet:

Le général de division Qassem Soleimani, commandant de la Force Qods : « Les forces de la résistance ont progressé tant en nombre qu’en qualité. Elles ont transformé la zone d’influence géographique de la résistance de 2 000 kilomètres carrés dans le sud du Liban à un demi-million de kilomètres… Le CGRI est arrivé et a créé un lien terrestre entre les forces de résistance. Il a relié l’Iran à l’Iraq, l’Iraq à la Syrie et la Syrie au Liban. « 

Le général de division, Mohammad Bagheri, chef d’état-major des forces armées : «Il est certain que la situation à laquelle nous assistons aujourd’hui en Irak, en Syrie, au Liban, au Yémen et en Afghanistan est incomparable avec il y a trois ans dans la même région. « 

Le général de division de la CGRI, Gholam-Ali Rashid, commandant du quartier général central de Khatam-al Anbiya: « Les forces à portée de main de la République islamique d’Iran sont extraordinaires comme les Bassijis des années 1980. Dieu nous les a donnés. Quel prix l’ennemi a-t-il été forcé de payer

Ils ont dépensé 7 000 milliards de dollars contre notre 17 milliard de dollars, mais ils ont été dépassés par notre force. « 

La couverture diplomatique des activités des officiers de la Force Qods et des agents du vevak a permis au régime d’utiliser l’Iraq comme une base sérieuse d’intervention dans la région, notamment en Syrie, au Liban, en Arabie saoudite, en Jordanie et en Turquie.

La répression intérieure et l’exportation du terrorisme et de l’extrémisme islamiste dans la région sont deux piliers de la stratégie de survie du régime. Le régime utilise tous les moyens pour exporter le terrorisme et l’extrémisme.

La stabilité et la tranquillité dans la région exigent en premier lieu l’expulsion des mollahs, des gardiens de la révolution et de leurs forces inféodées en particulier d’Irak, mais également de Syrie, au Yémen, au Liban et en Afghanistan. L’Irak sert spécifiquement de tremplin au régime. Ainsi, expulser le régime d’Irak et couper ses bras dans ce pays aurait un effet indispensable pour faire reculer les ingérences néfastes du régime scélérat.