vendredi, mars 29, 2024
AccueilActualitésActualités: Iran & MondeLes pertes du régime iranien en Syrie augmentent

Les pertes du régime iranien en Syrie augmentent

CNRI – Plusieurs membres des « Gardiens de la révolution » et leurs mercenaires étrangers, récemment été tués en Syrie en combattant aux côtés de Bachar Assad, ont été enterrés cette semaine dans les villes iraniennes de Qom et de Machad. On compte parmi eux un religieux (mollah) et plusieurs combattants pakistanais.

Un commandant des pasdaran, Hadi Kajbaf, a été tué alors qu’il commandait les forces des pasdaran pour la défense de la région Basr Alharir, dans la province de Deraa en Syrie.

Les dépouilles de cinq ressortissants pakistanais envoyés en Syrie par les pasdaran ont été enterrées à Qom. Les identités de ces mercenaires, originaire de Parachinar, ont été identifiées comme suit : Norowz Ali Darvish, Hadi Hossein, Taher Hossein, Shahadat Ali et Seyed Razi Shah.

Des responsables militaires et de sécurité, ainsi que des membres du parlement du régime ont assisté aux funérailles dans lequel les participants ont scandé « Mort à l’Amérique» et «Mort aux Saoudiens».

Vendredi, une funérailles a eu lieu à Qom pour un religieux, Mohammad Mehdi. Selon une dépêche de l’agence de presse des mollahs, il aurait lui aussi été tué il y a trois jours dans la région Basr Alharir dans la province de Deraa.

Jeudi, une autre cérémonie de funérailles avait été organisée à Machad pour un groupe de mercenaires tués en Syrie. Une agence de presse du régime a publié des photos de l’enterrement sans préciser leurs identités et les circonstances de leur mort.

Le CNRI avait récemment révélé que régime des mollahs a créé en Syrie un centre de formation de religieux, nommé Al-Mostafa. Cette école religieuse, affiliée à la force Qods des pasdaran, a pour objectif de former des religieux (mollahs) pour le recrutement d’effectifs nécessaires à la répression de l’opposition syrienne et attirer en Syrie de nouveaux recrus des pays islamiques, sous prétexte d’enseignement religieux.

Ils viennent pour la plupart de Syrie, Inde, Guinée, Pakistan, Burkina Faso, Sierra Leone, Palestine et Afghanistan. Le centre Al-Mostafa comprend quatre sections, situées dans les régions suivants: Zeinol-abedine, Damas ; Zeinabieh, l’importante mausolée de la fille de l’imam Ali, près de Damas ; Homs ; Nabel Zahra, au nord d’Alep. La protection de ces centres est assurée par les Pasdaran et le Hezbollah.

Les étudiants religieux reçoivent à la fois une instruction théologique et une formation militaire. De langue persane, les ressortissants afghans sont rattachés aux Pasdaran et sont pour la plupart assignés à Alep et à Damas. Leur commandant à Alep est un certain Seyed Javad, un général des Pasdaran. Le « bataillon Fatimide », composé entièrement de ressortissants afghans, a perdu 30 hommes dans les affrontements survenus dans la région de Handarat.

Dans les zones dangereuses, lorsque les forces syriennes de Bachar Assad rechignent à s’y aventurer, les pasdaran font usage des effectifs afghans pour ces opérations. C’est notamment le cas pour les régions de Jobar, de Al-Maliheh et de certaines zones de la ghouta.