jeudi, mars 28, 2024
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Les Iraniens boycottent le second tour du simulacre d’élections des mollahs

Les Iraniens boycottent le second tour du simulacre d'élections des mollahs

CNRI — Le second tour de l’élection parlementaire du régime iranien vendredi a été largement boycotté par le peuple iranien. Le régime a tenu un vote décisif dans 21 des 31 provinces de l’Iran, mais les rapports des militants de la Résistance iranienne qui ont surveillé les élections à travers le pays ont déclaré que la grande majorité des bureaux de vote étaient vides pendant toute la journée.

Dans de nombreux bureaux de vote, les responsables ont essayé d’encourager les gens à voter en leur disant qu’ils n’auraient pas besoin de présenter leur carte d’identité ou une photo d’identité pour participer. Certains agents du régime ont été vus dans plusieurs bureaux de vote en train de voter. Dans certaines régions, on offrait de l’argent aux passants pour qu’ils aillent voter.

Pendant ce temps, il y avait des rapports sur de nouvelles querelles entre les factions du régime le jour du scrutin. Dans le district de Nourabad Mamasani, au centre de l’Iran, les membres de la faction de Khamenei ont attaqué des membres du camp Rafsanjani-Rohani pour amener les gens de la ville de Marvdasht à voter pour leur candidat. Ils ont attaqué l’édifice principal des élections locales avec des briques et du bois, brisant les vitres et endommageant les locaux.

Les forces de sécurité de l’État ont arrêté plusieurs des assaillants. Les escarmouches entre les membres des factions rivales ont continué dans la journée, et à 14 heures, heure locale, des coups de feu à proximité du bureau de vote de Taleh Kouli ont été rapportés. Quatre électeurs ont été blessés. Au moins 50 personnes auraient été blessées dans des affrontements similaires dans la région tout au long de la journée.

Le 28 février, après le premier tour des élections du régime, Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, a déclaré qu’un coup d’œil sur la liste des candidats présentés par les différentes factions du régime suffisait et ne laissait aucun doute sur le fait que l’élection ne soit pas authentique et que le choix reposait simplement entre les différentes factions responsables de la répression, de l’exécution, de l’exportation du terrorisme, du bellicisme et du pillage de la richesse du peuple iranien.

Mme Radjavi a souligné que le résultat des élections n’apporterait pas de changement sérieux dans la vie politique et économique du peuple iranien et qu’il n’y aurait pas de gagnants au sein du régime des mollahs. Le vrai perdant est la théocratie dans son intégralité. Elle affirme que, compte tenu de la crise qui fait rage au sommet de l’élite dirigeante et compte tenu de la haine et de la colère du peuple iranien, le régime a franchi une étape qualitative vers sa chute.