Par Jon Ward 
The Washington Times, 9 septembre – Ce n'est pas ce que les partisans des opposants et réfugiés iraniens voulaient entendre : la Maison Blanche semble pencher vers le transfert du contrôle du Camp Achraf, un camp de réfugiés à l'intérieur de l'Irak, au gouvernement de Bagdad.
Par Jon Ward
The Washington Times, 9 septembre – Ce n'est pas ce que les partisans des opposants et réfugiés iraniens voulaient entendre : la Maison Blanche semble pencher vers le transfert du contrôle du Camp Achraf, un camp de réfugiés à l'intérieur de l'Irak, au gouvernement de Bagdad.
« Les États-Unis sont en consultation avec le gouvernement irakien concernant le transfert à l'Irak de la responsabilité de la sécurité et l'expiration de la résolution 1790 du Conseil de sécurité des Nations Unies», a déclaré un officiel de la Maison Blanche, qui parlait au Washington Times sous condition d'anonymat.
« Le gouvernement irakien nous a donné l'assurance de traiter les résidents du Camp Ashraf avec humanité conformément à la constitution irakienne, les lois locales et les obligations internationales », a déclaré la Maison Blanche.
Cela ne rassure pas les centaines de personnes qui se sont rassemblées devant la Maison-Blanche hier, pour appeler le président Bush à maintenir la protection du Camp Achraf au lieu de la transférer aux Irakiens.
Quelques 3500 membres des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI), le principal parti d'opposition iranien, sont en exil au Camp Achraf.
Avant l'invasion américaine de l'Irak en 2003, le Camp Achraf était auto-suffisante et n’était pas menacé par le gouvernement sunnite. Mais le nouveau gouvernement est dirigé par des musulmans chiites, tout comme le régime de Téhéran, et les résidents d’Ashraf craignent que Bagdad n’aident les Iraniens à poursuivre les opposants.
L'Iran a intensifié les pressions sur le gouvernement irakien pour expulser les opposants du camp et les renvoyer en Iran, dit l’OMPI.
La Maison Blanche a déclaré ne pas savoir si Téhéran cherchait à « rapatrier » les résidents de Camp Achraf en Iran. Mais le fonctionnaire a ajouté immédiatement que Washington était à la recherche de garanties « comme quoi toute opération de rapatriement devra pleinement respecter les normes internationales. »
En 2003, l’OMPI a remis ses armes à l'armée américaine et a accepté sa protection. Le gouvernement américain a reconnu en 2004 les résidents d’Achraf comme des personnes protégées par les Conventions de Genève.
Un organisateur du Comité américain pour les résidents du Camp Achraf (USCCAR) a dit qu'ils ne savaient pas ce que serait la solution à long terme, mais tant que les forces américaines seront en Irak, elles devraient protéger Achraf.