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Les banques internationales refusent de coopérer avec l’Iran

Les banques internationales refusent de coopérer avec l'Iran

Un membre du Conseil sur la Monnaie et du Crédit du régime iranien a rapporté que les grandes banques refusent de coopérer avec le régime et qu’en raison d’un manque de transparence, les conditions d’une relation avec les grandes banques internationales ne sont pas remplies.

Selon l’agence de presse officielle Tasnim, Bahman Abdallah a déclaré le samedi 11 novembre 2017 : « Les prévisions qui ont été faites pour concrétiser les relations économiques et bancaires de l’Iran après l’accord nucléaire ne sont pas correctes, et les grandes banques de classe mondiale refusent de coopérer avec l’Iran. L’une des raisons de cette absence de coopération est le manque de transparence des comptes financiers des banques iraniennes. »

Il a déclaré qu’il y avait une coopération limitée dans le secteur bancaire, mais ce volume de coopération ne répond pas aux besoins de l’Iran.

Le membre du Conseil sur la Monnaie et du Crédit a ajouté : « Parallèlement, un certain nombre de banques opèrent dans le système bancaire de l’Iran, mais leurs champs d’action sont spécifiques et limités, et ces banques n’ont pas la capacité de satisfaire les besoins du pays en matière de transactions internationales, et il est nécessaire de communiquer avec les grandes banques internationales. »

Abdollahi, qui est aussi le chef de la salle des coopératives du régime, a déclaré : « Il y a une autre raison qui n’a aucun rapport avec les questions internationales et qui renvoie à la situation des états financiers des banques. Peut-être que l’une des raisons qui ont créé un obstacle dans la relation entre les banques étrangères et les banques iraniennes est le problème avec les états financiers. »

Le Groupe d’action financière (GAFI), organe international chargé de la transparence financière et de la lutte contre le financement du terrorisme et du blanchiment d’argent, lors de sa récente réunion, qui s’est tenue à Buenos Aires, en Argentine, du 1er au 3 novembre 2017, a donné à l’Iran jusqu’au 31 janvier 2018 pour satisfaire à toutes les conditions que cette institution a exigées d’elle.

Le GAFI a mentionné dans son rapport la date limite du 31 janvier 2018 concernant l’Iran, exhortant le pays à prendre les mesures et réformes nécessaires pour remédier aux insuffisances du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme.