CNRI – L’échec des appels à la retenue pour retarder un vote bipartisan pour l’approbation d’une loi imposant de nouvelles sanctions contre le régime théocratique, a suscité la crainte des dirigeants iraniens.
La chaine « Shabake khabar » a rapporté le 8 juin 2017 : « Zarif a déclaré qu’en plus de la déclaration détestable de la Maison-Blanche, le Sénat américain a approuvé les sanctions, alors que l’Iran faisait face à des actes terroristes liés aux États-Unis. Les sanctions du Sénat américain sont des mesures déstabilisatrices contre l’Iran. En cas d’approbation, les gardiens de la révolution islamique seront sur la liste des sanctions terroristes. »
Le site officiel Tabnak a également écrit le 8 juin 2017 : « Selon l’agence de presse Tasnim News, à la suite des attaques terroristes à Téhéran et les demandes de plusieurs sénateurs américains pour repousser le vote concernant les nouvelles sanctions contre l’Iran, une majorité de sénateurs a voté pour garder l’agenda de la Maison-Blanche comme prédéfini. Certains des sénateurs, majoritairement du parti démocrate, ont déclaré qu’à cause des évènements de mercredi à Téhéran, voter des sanctions contre l’Iran serait mal venu. Ils ont demandé à repousser le vote pour la semaine prochaine. Le Sénat américain comporte 100 membres, dont seulement 7 ont voté contre la session de vote et 92 d’entre eux ont voté pour le maintien du vote. »
L’agence de presse ILNA, affiliée à la faction de Rohani, a écrit le 8 juin : « Le même jour où les attaques terroristes à Téhéran ont tué 13 personnes et fait 40 blessés, le Sénat américain a approuvé de nouvelles sanctions contre l’Iran. »
L’agence de presse Militia, affiliée aux gardiens de la révolution, a rapporté le 8 juin : « Quelques heures après les attaques terroristes de Daech à Téhéran, les sanctions ont été voté contre l’Iran sous prétexte d’activités de missiles balistiques, du bilan des droits de l’Homme et du soutien de groupes considérés par Washington comme terroristes. »
Un journal de la faction de Khamenei a également souligné les conséquences de ces sanctions et a écrit : « Maintenant que Trump est à la tête des États-Unis, son principal objectif est de réviser l’accord sur le nucléaire et de ne pas lever les sanctions. De même, il pousse le système à abandonner certains avantages dans la région. »