vendredi, mars 29, 2024
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Le premier adjoint de Zarif un membre de la Force terroriste Qods des Pasdaran en Iran

Le premier adjoint de Zarif est un membre de la Force terroriste Qods des Pasdaran en Iran

CNRI – Dans une interview avec le mensuel iranien Ramz Obour, Javad Mansouri, un ancien directeur du ministère des Affaires étrangères iranien et ancien ambassadeur en Chine, a révélé que le principal adjoint de Javad Zarif, ministre des affaires étrangères du régime iranien, est en réalité un membre de la Force Qods des Pasdaran. Abbas Araghtchi était le négociateur en chef iranien dans les négociations nucléaires avec les 5+1.

« Abbas Araghtchi, adjoint aux affaires légales et internationales du MAE, ainsi que les actuels ambassadeurs d’Iran en Irak, au Liban et en Syrie sont des membres de la Force Qods des Pasdaran», a précisé Mansouri.

Javad Mansouri qui était également le premier commandant-en-chef des Gardiens de la révolution (voir le livre, Les Gardiens de la révolution), a ajouté : « Certains responsables, notamment M. Araghtchi, ont un antécédent d’activités au sein de la Force Qods. En réalité c’est la Force Qods qui a proposé ces derniers au Ministère des Affaires étrangères ».

La Force Qods est la force extraterritoriale des gardiens de la révolution chargé des opérations terroristes et d’ingérences militaires dans les autres pays en particulier en Irak, en Syrie, au Liban et les autres pays de la région. Le régime iranien confie à la force Qods la gestion militaire mais aussi diplomatique des pays où son ingérence est flagrante. Cette force est placée par les Etats-Unis sur la liste des organisation terroristes.

Cette révélation a suscité beaucoup de remous au sein du régime iranien et le ministère des affaires étrangère s’est précipité pour la démentir.

Selon Afchine Alavi, membre de la commission des affaires étrangères du CNRI, « cet aveu venant d’un personnage qui a occupé des postes clés au sein du régime iranien et fut un des fondateurs des Gardiens de la révolution, confirme les informations que le CNRI a révélé sur l’appartenance à la force Qods de plusieurs ambassadeurs du régime. A titre d’exemple l’ambassadeur iranien a Bagdad, Hossein Danaïfar est un officier supérieur de la force Qods.

Les diplomates du régime ont souvent été des membres des milices, des Gardiens de la révolution ou impliqués dans des opérations terroristes. Rappelons qu’en 2014 les Etats-Unis ont refusé la nomination comme ambassadeur à l’ONU d’un autre diplomate iranien, Hamid Aboutalebi pour son rôle dans la prise d’otages de l’ambassade américaine à Téhéran en 1979. Aboutalebi est également sité dans le dossier d’assassinat de l’opposant iranien Mohammad-Ali Naghdi, qui fut représentant du CNRI à Rome.

Afchine Alavi a ajouté « Cette réalité – même si le régime tente de le démentir – illustre une fois de plus que le ministère des affaires étrangères iranien et son ministre Javad Zarif ne sont que des exécutants des ordonnances du Guide suprême. La distinction entre modération et conservateur n’est qu’une démarcation superficielle et irréelle au sein d’un tel système. Le ministre des affaires étrangères est en fait chargé de faciliter les actions extrémistes de cette théocratie dans la région. »

« Depuis l’accord sur le nucléaire en juillet dernier, loin de modérer sa politique, le régime a accru ses ingérences dans la région, notamment en Syrie et au Yémen où Téhéran est le principal obstacle à un accord de paix proposée par la communauté internationale. Le soutien aux mouvements extrémistes et le développement du programme balistique sont autant d’exemples de cette politique néfaste qui continue d’être menée avec la caution du président de ce régime, Hassan Rohani, et de son ministre Javad Zarif. » a-t-il ajouté.