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LE PLAIDOYER DE L’EGLISE EN FAVEUR DE L’ OMPI

conger – 02.03.2012 – L’archevêque d’Armagh et six évêques de l’église d’Angleterre ont approuvé une lettre publique publiée dans le « Guardian » la semaine dernière, appelant le gouvernement à anticiper une tragédie en Iraq, alors que le premier Ministre, Nouri Al Maliki commence le déplacement de 3400 réfugiés politiques de leur lieu d’habitation au camp d’Achraf vers le camp Liberty – une nouvelle base qui n’est rien de plus qu’une prison.
L’Archevêque Alan Harper, rejoint par les évêques de Bath & Wells, St. Albans, Oxford, Gibraltar, Stepney et Hull avec l’ancien évêque d’Oxford, Lord Harries, tous leaders du barreau, membres du barreau et éminents académiciens, ont affirmé que le camp Liberté « est encerclé de murs de 4 mètres de haut, que ses résidents ne disposent d’aucune liberté de mouvement à l’intérieur et à l’extérieur du camp ou d’un accès à leurs avocats ou aux membres de leurs familles tandis que le système sanitaire, l’eau et les installations pour se nourrir sont limitées. »

 

Les signataires de la lettre du 23 février 2012 ont affirmé qu’ils ont « observé avec horreur » le traitement infligé aux réfugiés par les hommes de main du gouvernement irakien et furent soucieux pour leur sécurité.
Le gouvernement irakien a déclaré qu’il déplacera les exilés iraniens, membres des Moudjahidines du peuple (OMPI) jusqu’au camp « liberty », avant avril 2012. L’OMPI, allié de Saddam Hussein, lors de la guerre Iran-Iraq, est considérée comme une organisation terroriste par l’Iran, et ses membres sont susceptibles d’être arrêtés et emprisonnés.
Suivant la conquête de l’Iraq en 2003 par les Etats Unis, les membres de l’OMPI vivant en Irak, acquirent le status de personnes protégées. Néanmoins, alors que les forces de coalition se retiraient d’ Irak et que le régime renforçait ses liens avec l’Iran, les tensions montèrent comme en avril 2011 lorsque les troupes irakiennes attaquèrent le camp d’Achraf, tuant 34 personnes et blessant 325 autres.
Bagdad signa avec les Etats Unis en décembre 2011, un mémorandum de compréhension, accordant le transfert de l’OMPI vers un lieu de transit temporaire où le HCR devrait commencer le processus de déplacement de la population hors d’Iraq.
Cependant les membres de l’OMPI envoyés au camp Liberté ont été soumis à la surveillance de la police, au harcèlement des membres des gardiens de la révolution iranienne et à des conditions de vie misérables. La lettre ouverte demande au gouvernent et aux Nations Unies de «se placer aux côtés des résidents du camp d’Achraf et de protéger leurs droits internationaux reconnus » et pas « seulement regarder le premier ministre irakien se moquer de l’ONU et des principes qu’elle défend. »