Par Alejo Vidal-Quadras, vétéran de la politique espagnole et ancien Vice-président du Parlement Européen (1999-2014), est actuellement le Président du Comité International pour l’Application de la Justice (ISJ), une ONG basée à Bruxelles.
Lenouvel Economiste – Lors de la visite du Président Iranien Hassan Rohani en Italie et en France ce mois-ci, il devra s’attendre à être accueilli par les manifestations de nombreux exilés iraniens, de défenseurs des droits de l’homme et de membres du parlement.
Certains politiques européens ont fortement insisté pour que les relations avec l’Iran s’améliorent, en pensant que Rohani représente une faction modérée du régime qui doit être soutenue. Ils espèrent que la visite stimulera ces relations et encouragera Téhéran à changer ses politiques.
Mais jusqu’au jour du voyage de Rohani, je continuerai à espérer que les dirigeants de l’Union Européenne considèrent sa visite comme une opportunité: l’ occasion de répondre formellement à la myriade de plaintes valides et urgentes soulevées par les Iraniens en exil et les militants qui vivent encore sous le joug des mollahs, les défenseurs des droits de l’homme, la multitude de membres du parlement et les experts qui soutiennent que Rohani doit respecter certains critères avant que l’Iran puisse être considéré en tant qu’acteur positif au niveau mondial. Actuellement, ce régime constitue un obstacle majeur pour la paix et la sécurité au Moyen-Orient.
“L’occasion de répondre formellement à la myriade de plaintes valides et urgentes soulevées par les Iraniens en exil et les militants qui vivent encore sous le joug des mollahs”
Ces plaintes ne sont pas seulement des observations générales sur la nature du régime iranien. Elles représentent également des incriminations spécifiques de l’administration Rohani et du maintien, voire de l’aggravement, des violations rendues familières par tous ses prédécesseurs.