CNRI La presse libanaise de langue arabe considère lintervention du régime de Téhéran dans ce pays comme le principal problème du Liban. Le journal Al-Mostaqel et An-Nahar, publié à Beyrouth, dénoncent la vaste ingérence de la théocratie au Liban.
Dans un article intitulé « Comment les arabes peuvent aider le Liban », Al-Mostaqel écrit : Les arabes ont délaissé le Liban et cest pour cela que le régime iranien a profité de cette situation. Il a investi au Liban dans le domaine religieux, communautaire, social, militaire, sécuritaire et économique pour y développer son ingérence.
Al-Mostaqel ajoute : En déclenchant cette guerre, le régime iranien a anéanti linfrastructure du Liban. Dans ces conditions, les Arabes ont joué un rôle de spectateurs. Outre une aide politique et financière au Liban, les Arabes doivent sopposer aux plans du régime iranien dont la Syrie fait partie. Les Arabes doivent venir au secours du Liban avant quil ne soit trop tard.
Al Mostaghel poursuit : Les déclarations de Manoutchehr Mottaki, le ministre iranien des affaires étrangères contre le plan en sept points du Premier ministre libanais Fouad Siniora en faveur dun cessez-le-feu, sont une ingérence dans les affaires libanaises.
Le journal An-Nahar se son côté, sous la plume dAbdollah Becharat, lancien secrétaire général du Conseil de Coopération du Golfe, met en garde contre « le développement de lingérence du régime iranien dans la région, en particulier au Liban.
Lunité entre les régimes dIran et de Syrie, écrit-il, et leur soutien au Hezbollah, va projeter le Moyen-Orient dans une grave crise. Il ne sera possible de la maîtriser quen opposant un front arabe à cette « unité religieuse ».
Tout en récusant les allégations du régime iranien sur les intentions pacifiques de son programme nucléaire, il a appelé les pays du Golfe, lEgypte et la Jordanie, en coordination avec la communauté internationale, de parer au danger que pose le régime iranien et ses menaces idéologiques qui est la source du terrorisme dans la région.
Le quotidien Al-Hayat, publié à Londres et à Beyrouth, écrit quant à lui à cet effet : Le régime iranien agit comme si la guerre au Liban et ses développements étaient la suite de son problème nucléaire.