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La cour suprême des mollahs approuve la peine inhumaine d’aveugler et de couper le nez et une oreille d’un condamné

Vidéo choquante de l’exécution publique d’un jeune de 26 ans en Iran

Dans une décision barbare et inhumaine, la cour suprême des mollahs en Iran a approuvé la peine consistant à aveugler un prisonnier et à lui couper le nez et une oreille. Il s’appelle Jamchid et se trouve à Téhéran, indique l’édition du 2 mars du quotidien officiel Charq. Cela se passe en même temps que la diffusion sur internet d’une vidéo choquante sur la pendaison d’une jeune de 26 ans dans la ville de Karadj, privé par les bourreaux de voir sa mère une dernière fois, alors qu’elle est présente à cette exécution publique. La vidéo a déclenché l’indignation générale.

Le clip récemment postée sur internet montre que lorsque les bourreaux l’empêchent de voir sa mère dont on entend les cris, il n’hésite pas à se battre pour se libérer et tenter de la retrouver. Mais toute une flopée de gardiens s’abat sur lui pour le rouer de coups. Ils finissent par pendre un homme à moitié assommé. La scène est si poignante que la foule rassemblée tout autour et composée en grande partie d’hommes du régime, se met à protester.  

La diffusion de cette vidéo a déclenché une telle colère et une telle haine contre le régime que l’agence Mehr du ministère du Renseignement a écrit: le fait que les gens s’envoient cette vidéo « a changé le climat en faveur de ceux qui ont été condamnés pour des vols et des viols (…) après la diffusion de cette vidéo, les déclarations de tristesse des internautes sur les réseaux sociaux concernant cet incident sont allés jusqu’à dire que les exécutés étaient innocents et qu’ils sont sacrifiés pour des raisons inconnues. » En même temps que ce crime qui s’est déroulé dans le quartier pauvre de Zourabad à Karadj, deux autres jeunes de 26 ans étaient exécutés en public dans deux autres quartiers de Karadj.

Les exécutions publiques se sont multipliées sous la présidence de Rohani tout comme les châtiments cruels d’aveuglement et de mutilation du visage pour attiser le climat de terreur, surtout dans la jeunesse. Cela trahit à quel point le régime, au bord du gouffre, est terrifié par une révolte de la population excédée.  

La Résistance iranienne souligne qu’ignorer ces crimes est une trahison des droits humains et de la civilisation au 21e siècle. Elle appelle à renvoyer le dossier des barbaries du régime iranien devant le conseil de sécurité de l’ONU. Le silence de la communauté internationale sous prétexte de négociations nucléaires, vise en réalité à préserver les relations commerciales avec ce régime et ternit l’image de l’humanité contemporaine.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 3 mars 2014