Courrier des Yvelines – La journée culturelle franco-iranienne, organisée conjointement par les associations « Femmes solidaires » de Conflans-Ste-Honorine et « Femmes iraniennes en France », épaulée par lAdcali (Association pour la diffusion de la culture, de lart et de la littérature de lIran), ce samedi, à la salle des fêtes, a été loccasion de mieux appréhender ce pays du Moyen-Orient aux mains des mollahs.
Tortures
Entre panneaux explicatifs sur la situation des femmes dans ce pays, photos choc montrant les drames vécus au quotidien par les habitants, évocation de la musique, du chant et de la danse, les visiteurs ont découvert les multiples facettes de cette nation « hélas torturée par un régime bafouant les droits de lhomme, souligne Simine Nouri, la présidente de Femmes iraniennes en France. Tortures, pendaisons publiques et emprisonnements sont monnaie courante ».
La condition féminine est elle aussi alarmante. « Pauvreté, chômage, touchant près de 88% des étudiants de cycle universitaire supérieur, enchaîne Massoumeh Narani, ancienne prisonnière à Téhéran dans les années 1980, mais aussi restrictions vestimentaires, harcèlements sexuels, viols, drogue, sida, prostitution, dès le plus jeune âge, sont le quotidien de milliers dIraniennes. »
Une évidence : la situation doit changer au plus vite. « Il faut médiatiser cet intégrisme religieux, contraire aux lois démocratiques, insiste Nouri. Ce fascisme religieux, qui est au pouvoir à Téhéran, constitue un réel danger planétaire. Il est urgent de trouver une solution pour faire face à cette menace. »
Maryam Radjavi, présidente de la République élue de la résistance iranienne, explique : « Face au risque de voir le pays se doter de la bombe atomique, il ne faut ni complaisance, ni intervention militaire. Une seule voie à emprunter : celle du changement démocratique par le peuple iranien et la résistance. »
Ce pays de 71 millions dhabitants, dont 50% nont pas 25 ans, a, en tout cas, suscité lintérêt. Dautres actions de sensibilisation devraient se mettre en pace au fur et à mesure de lévolution de la situation en Iran.